Activité et bien-être

Nous sommes déjà le 7 décembre, et aujourd’hui nous allons parlé du fait de bouger et de ce que cela peut apporter. Le froid est bien installé, les joyeusetés qui l’accompagnent généralement aussi, les moments cocooning ( que j’adore mais avec parcimonie) qui n’en finissent plus aussi, se transformants ainsi presque en oisiveté. Or, même si nous entrons dans la période qui invite à ralentir, cela ne signifie pas rester sur son canapé devant la télévision ou sur le portable.

Tout d’abord si le sport n’est pas votre tasse de thé, j’ai une bonne nouvelle c’est que nous n’allons pas parler de sport en particulier, mais plutôt d’un rythme de vie dirais-je, vous pouvez rester avec nous ☺️.

En effet, dans l’ouvrage « Les zones bleues du bonheur » de Dan Buettner, ce que les scientifiques appellent les zones bleues sont les endroits du monde où il y a le plus de longévité, comme à Okinawa au Japon. Dans les cinq zones identifiées ( Okinawa au Japon, la Sardaigne, Loma Linda en Californie, Peninsule de Nicoya au Costa Rica et Icarie en Grèce) l’un des facteurs communs qu’auraient les personnes qui vivent le plus longtemps serait le fait d’être actives au quotidien, entre autres choses bien évidemment.

Elles ne font pas de sport particulier mais s’activent chaque jour physiquement en marchant, en jardinant, ou tout autres activités qui amènent à bouger son corps et ce même au-delà de 80 ans.

Voilà qui illustre encore parfaitement le fait de cueillir le jour. Ajoutez à cela une pratique de yoga même quelque minutes par jour pour étirer et assouplir le corps, allonger la respiration, calmer le mental et voici le début d’une spirale 🌀 vertueuse qui se met en place. Il ne s’agit là que d’un point, vous vous doutez bien que l’alimentation joue pour beaucoup aussi, mais ce qui est intéressant c’est que l’étude montre que c’est le mouvement quotidien du corps qui fait la différence sur la longévité, pas de s’épuiser à la salle de sport ou à la course à pieds. Je reviendrai sur d’autres points dans de futurs articles, mais pour aujourd’hui gardons en tête de prévoir des temps spécifiques dans sa journée pour marcher, danser, jardiner, …

Si cela vous intéresse voici un article que j’avais écrit sur la marche ici , peut-être cela motivera les plus réticents, il y a aussi quelques livres autour du sujet dans l’article.

Profitez du jour, bougez, vivez, nous sommes acteurs de notre vie et pas spectateurs ☺️.

Chloé

12 décembre: La marche

Même si l’envie du canapé, plaid, livre/film est séduisante en ce moment, elle est encore plus agréable après une bonne balade à l’air frais vivifiant au plus près de la nature. Du coup aujourd’hui je vous emmène en ballade avec moi 😉. On va parler de la marche 🥾, cette chose qu’on fait tous les jours sans même s’en apercevoir, et qui si on était incapable de la pratiquer nous manquerait terriblement. Et pour cause, l’humain a toujours tout fait à pieds avant l’arrivée des divers moyens de locomotions, et s’en trouvait en bien meilleure santé.

Bien sûr, je crois que tout le monde le sait, marcher au moins 5 ou 6 km minimum ( les fameux 10000 pas) chaque jour est bon pour la santé, tant au niveau cardio-vasculaire, que pour les problèmes de diabète, pour surveiller son poids de forme, être plus tonique, pour prévenir les problèmes d’ostéoporose… mais j’aimerai plutôt aborder la partie des effets sur notre mental, notre approche de la vie ainsi que des différentes manières d’aborder la marche selon ses objectifs.

En effet, la marche englobe diverses intensités dirais-je. Tout d’abord il y a la balade, à allure plutôt lente, de courte durée ( 1h environ) elle permet de s’aérer, de tout de même faire un tout petit peu d’exercice. C’est celle que l’on peut pratiquer le plus aisément, car elle demande peu de temps et un effort moindre.

Ensuite on va parler de marche active ou marche rapide, elle aussi est plutôt de courte durée entre 1 h et 2 h, mais à allure plus soutenue aux alentours des 7km/h. Ainsi cette marche plus sportive va permettre de brûler plus de gras, souvent les coach anglo-saxon emploient le terme « liss » pour la nommer. Idéalement pour voir l’efficacité de celle-ci, il faut la pratiquer 3 fois par semaine en parallèle d’un peu de renforcement musculaire. Dans le même style il y a la marche nordique qui elle nécessite des bâtons particuliers qui sont inclinés vers l’arrière et aide à avoir une meilleure propulsion pour ainsi pousser à marcher plus vite. Au niveau de la durée et de la vitesse, c’est assez équivalent à la marche active, les bâtons étant un vrai plus. Une activité à la fois tonifiante et cardio, très complète donc.

Enfin, ma chouchoute, la randonnée 🥾. Plutôt en montagne ou campagne, on nomme randonnée une sortie d’au moins 4h. Elle se pratique avec ou sans bâtons, j’ai longtemps était adepte du sans bâton mais après avoir tenté une belle randonnée au lac Sainte Anne à Ceillac avec et avoir fait le parcours en un temps record, j’ai vite changé d’avis 😊. En effet, la propulsion avec les bâtons ( même s’ils ne sont pas inclinés vers l’arrière comme pour la marche nordique) est d’une grande aide et permet de faire travailler le haut du corps en prime, tout en aidant dans les endroits plus périlleux notamment en descente. Bref, quoi qu’il en soit avec ou sans bâtons, la randonnée peut être plus ou moins intense en fonction des dénivelés et des distances parcourue évidemment. Avec du dénivelé les fessiers et les cuisses sont très sollicités en montée, et en descente ce sont les cuisses et les genoux qui peuvent parfois être vraiment mis à mal selon le degrés des pentes empruntées. Mais le gros plus de la randonnée est l’évasion qu’elle procure, le sentiment de liberté et de proximité avec la nature. Attention on devient vite accro 😅.

J’aime beaucoup lire des livres d’aventures en nature ( nature writting) et notamment les ouvrages de périples personnel en montagne ou en milieu plus hostiles ( Sarah Marquis, Cheryl Strayed, David Henry Thoreau, Tomas Espedal,…), toujours très enrichissants. Tous ont en commun l’impact que la marche a eu sur leur vie, bien au-delà du corps, du muscle ou même de la difficulté de la vie en milieu hostile. Tous en ressortent grandit, plus serein, ils se connaissent mieux, la vie prend une toute autre saveur. C’est bien là que je veut en venir, car c’est là, le plus beau cadeau de la marche, et en fin de compte peu importe sous quelle forme.

Et pour cause, la marche libère des endorphines ( hop un petit retour sur l’article des hormones du bonheur par ici « Retrouvez sa lumière ) , l’impact sur le stress et l’anxiété est indéniable. Mais au-delà de ça, c’est un moment privilégié ou l’on peut se recentrer, retrouver sa créativité , souvent les idées sont plus claires et des projets peuvent germées,… On se reconnecte à la nature aussi, la créativité jaillit, l’esprit est plus libre, on sort de nos chaînes invisibles,…

Bref, je me devais de faire un article sur une de mes plus grande passion, sûrement née du fait que petite (2/3ans) quand je ne voulais pas faire la sieste, ma tante me faisait marcher pour que je me fatigue, je ne sais pas si ça marchait mais en tout cas j’ai toujours aimé marcher 😉. Peu importe comment, l’essentiel est de commencer à marcher et de se rapprocher toujours plus de soi et en hiver, l’impact est encore plus grand, car il faut plus de volonté et de détermination pour aller marcher dans le froid, mais la satisfaction n’en sera que plus grande.

David Henry Thoreau, qui est un auteur que j’affectionne beaucoup, à écrit un tout petit ouvrage qui s’appelle « De la marche », il y fait une vraie éloge de la marche en tant que très grand marcheur. Je vous conseille de le lire lors d’une belle balade 😊

Je terminerai par cette citation tirée du livre de l’inspirant David Henry Thoreau:

« À quoi bon emprunter sans cesse le même vieux sentier ? Vous devez tracer des sentiers vers l’inconnu. Si je ne suis pas moi, qui le sera ? »

Beau dimanche, et pourquoi pas une belle marche aujourd’hui 👍✨😉

Chloé

Se recentrer sur l’essentiel

Le fameux, que tout le monde connait, un mot qui est utilisé à toutes les sauces, et qui, ces derniers temps prend de nouvelles apparences. Cette période de confinement et pré/post, ont probablement remuer des choses, que notre vie ai été chamboulé ou pas, il y a eu de gros changements au niveau mondial depuis le mois de mars ( malheureusement pas encore ce que l’on attend vraiment, mais ceci est une autre histoire), qui redistribuent certaines cartes par la force des choses comme la perte d’un emploi par exemple, ou par la remise en question de nos propres modes de vie, grâce à des prises de consciences. Bref comme dans beaucoup de situations, on entend alors davantage parler du stress qui peut prendre plusieurs formes, il ne nous touchent pas tous de la même manière et n’oublions pas le plus important, en affaiblissant considérablement notre système immunitaire, il ouvre la porte à toutes sortes de maladie ( « le mal a dit », bien sûr, donc écoutez-le).

Commençons par le début, qu’est que le stress?

A l’origine, issu de l’anglais, le stress signifiait épreuve, affliction, puis c’est devenu plutôt une pression ou une contrainte. C’est désormais une réponse de l’organisme qui cherche à s’adapter à des sollicitations externes ou internes et cette réaction est parfaitement normale puisqu’elle permet d’assurer la survie et l’adaptation des êtres vivants et cette capacité n’est pas la même chez chacun d’entre nous.

Néanmoins comme je l’avais déjà abordé dans cet article ( le stress) il existe un bon stress ( eustress) et un mauvais stress (distress) , je vous invite à cliquer sur ce lien ici où j’explique un peu plus cela et surtout vous y trouverez mes conseils pour la gestion du stress à court terme, cet article concernait d’ailleurs la période des examens, au cas où certains sont concernés en ce moment, c’est l’article qu’il vous faut ;).

Vers la résilience

Mais ce dont je parle aujourd’hui est encore différent, car comme évoqué dans l’article sur le stress, le sujet est infini. Aussi ce dont je souhaite parlé est la résilience.

C’est Boris Cyrulnik qui a évoqué ce phénomène psychologique qui est notre capacité à se reconstruire et à continuer d’avancer malgré un événement traumatique. Aussi, je crois que le traumatisme étant mondial, il est plus que nécessaire d’aborder ce sujet. Il s’agit donc d’une capacité d’adaptation que nous avons dès les premiers mois de notre vie et qui est déterminée par la génétique, le cerveau et l’environnement affectif. L’une des phrases de Boris Cyrulnik qui image bien ce qu’est la résilience est la suivante:

 » La résilience c’est l’art de naviguer dans les torrents ».

Autant dire que le torrent de 2020 est de taille et quelque soit notre condition de vie, cette capacité est plus que nécéssaire pour garder notre barque en place. Repensez au début de l’année, si on vous avait dit que vous vivriez 55jours en quarantaine ( en France), que vous seriez ensuite contraint de ne pas dépasser les 100km autour de chez vous pendant la quinzaine suivante, et que vous commenceriez à moins voir les sourires des personnes, et j’en passe,… bref tout cela paraissait impossible pour certains, intenables, … et pourtant, regardons où nous en sommes.

Mais la résilience permet aussi une ouverture vers de nouveaux possibles, en effet la barque peut bifurquer vers d’autres horizons plus propices, peut-être même plus en adéquation avec soi-même.

Aussi le but de cet article, n’est absolument pas d’être défaitiste, de broyer du noir ou de ressasser, mais de repenser nos modes de vies, et de puiser ce qui nous donne de la force, ce qui nous donne du sens et nous rend encore plus vivant et heureux.

Ainsi pour avancer sereinement, vivons pleinement l’instant présent évidemment, et si cela vous est difficile, je vous invite à mettre en place une habitude quotidienne très simple: Marchez et profitez pleinement du moment. C’est en ce moment idéal, car les journées sont à rallonges, il est donc plus facile de trouver un temps pour s’aérer en plein jour. Idéalement, un coin de nature, un parc, … et surtout sans téléphone. Si vous ne trouvez pas ce temps dans votre journée, je vous invite à le mettre à la place du moment consacré à la télévision, vraiment cela vous apportera plus dans votre vie.

Plus que jamais, il est important aussi de veiller à avoir une harmonie au niveau de sa famille et de ses relations social, harmonie qui conduit à une production d’ocytocine ( l’hormone de l’amour et de l’attachement) et de dopamine (hormone du plaisir). On notera d’ailleurs que la qualité des relations parents/enfants aura une influence sur le système parasympathique plus tard, aussi il est bon de cultiver cette relation afin d’oeuvrer pour que les enfants soient plus calmes et heureux dans l’avenir et donc soient plus résistants au stress et donc plus résilients.

Récemment j’ai partagé sur les réseaux sociaux, certaines de mes lectures dont l’une traitait de la communication non violente (CNV), qui permet de vivre des relations plus saines et d’avoir des relations familiales harmonieuses en améliorant sa communication avec bienveillance. Si ce sujet vous intéresse je vous conseille l’ouvrage du Dr Anne Van Stappen « Ne marche pas si tu peux danser » qui est sous forme de roman, donc très ludique.

J’espere que ce partage vous parlera et surtout vous apportera de la force et de la volonté pour avancer vers le meilleur, j’en suis certaine. Une des méditations proposé par l’application de Jonathan Lehman 7mind, s’intitule la pensée positive et l’une des affirmations positives proposé est: « Je suis bien plus fort que je ne crois. » #résilience

Je vous souhaite en attendant une douce soirée,

Chloé