Le fameux, que tout le monde connait, un mot qui est utilisé à toutes les sauces, et qui, ces derniers temps prend de nouvelles apparences. Cette période de confinement et pré/post, ont probablement remuer des choses, que notre vie ai été chamboulé ou pas, il y a eu de gros changements au niveau mondial depuis le mois de mars ( malheureusement pas encore ce que l’on attend vraiment, mais ceci est une autre histoire), qui redistribuent certaines cartes par la force des choses comme la perte d’un emploi par exemple, ou par la remise en question de nos propres modes de vie, grâce à des prises de consciences. Bref comme dans beaucoup de situations, on entend alors davantage parler du stress qui peut prendre plusieurs formes, il ne nous touchent pas tous de la même manière et n’oublions pas le plus important, en affaiblissant considérablement notre système immunitaire, il ouvre la porte à toutes sortes de maladie ( « le mal a dit », bien sûr, donc écoutez-le).

Commençons par le début, qu’est que le stress?
A l’origine, issu de l’anglais, le stress signifiait épreuve, affliction, puis c’est devenu plutôt une pression ou une contrainte. C’est désormais une réponse de l’organisme qui cherche à s’adapter à des sollicitations externes ou internes et cette réaction est parfaitement normale puisqu’elle permet d’assurer la survie et l’adaptation des êtres vivants et cette capacité n’est pas la même chez chacun d’entre nous.
Néanmoins comme je l’avais déjà abordé dans cet article ( le stress) il existe un bon stress ( eustress) et un mauvais stress (distress) , je vous invite à cliquer sur ce lien ici où j’explique un peu plus cela et surtout vous y trouverez mes conseils pour la gestion du stress à court terme, cet article concernait d’ailleurs la période des examens, au cas où certains sont concernés en ce moment, c’est l’article qu’il vous faut ;).

Vers la résilience
Mais ce dont je parle aujourd’hui est encore différent, car comme évoqué dans l’article sur le stress, le sujet est infini. Aussi ce dont je souhaite parlé est la résilience.
C’est Boris Cyrulnik qui a évoqué ce phénomène psychologique qui est notre capacité à se reconstruire et à continuer d’avancer malgré un événement traumatique. Aussi, je crois que le traumatisme étant mondial, il est plus que nécessaire d’aborder ce sujet. Il s’agit donc d’une capacité d’adaptation que nous avons dès les premiers mois de notre vie et qui est déterminée par la génétique, le cerveau et l’environnement affectif. L’une des phrases de Boris Cyrulnik qui image bien ce qu’est la résilience est la suivante:
» La résilience c’est l’art de naviguer dans les torrents ».
Autant dire que le torrent de 2020 est de taille et quelque soit notre condition de vie, cette capacité est plus que nécéssaire pour garder notre barque en place. Repensez au début de l’année, si on vous avait dit que vous vivriez 55jours en quarantaine ( en France), que vous seriez ensuite contraint de ne pas dépasser les 100km autour de chez vous pendant la quinzaine suivante, et que vous commenceriez à moins voir les sourires des personnes, et j’en passe,… bref tout cela paraissait impossible pour certains, intenables, … et pourtant, regardons où nous en sommes.
Mais la résilience permet aussi une ouverture vers de nouveaux possibles, en effet la barque peut bifurquer vers d’autres horizons plus propices, peut-être même plus en adéquation avec soi-même.
Aussi le but de cet article, n’est absolument pas d’être défaitiste, de broyer du noir ou de ressasser, mais de repenser nos modes de vies, et de puiser ce qui nous donne de la force, ce qui nous donne du sens et nous rend encore plus vivant et heureux.
Ainsi pour avancer sereinement, vivons pleinement l’instant présent évidemment, et si cela vous est difficile, je vous invite à mettre en place une habitude quotidienne très simple: Marchez et profitez pleinement du moment. C’est en ce moment idéal, car les journées sont à rallonges, il est donc plus facile de trouver un temps pour s’aérer en plein jour. Idéalement, un coin de nature, un parc, … et surtout sans téléphone. Si vous ne trouvez pas ce temps dans votre journée, je vous invite à le mettre à la place du moment consacré à la télévision, vraiment cela vous apportera plus dans votre vie.
Plus que jamais, il est important aussi de veiller à avoir une harmonie au niveau de sa famille et de ses relations social, harmonie qui conduit à une production d’ocytocine ( l’hormone de l’amour et de l’attachement) et de dopamine (hormone du plaisir). On notera d’ailleurs que la qualité des relations parents/enfants aura une influence sur le système parasympathique plus tard, aussi il est bon de cultiver cette relation afin d’oeuvrer pour que les enfants soient plus calmes et heureux dans l’avenir et donc soient plus résistants au stress et donc plus résilients.
Récemment j’ai partagé sur les réseaux sociaux, certaines de mes lectures dont l’une traitait de la communication non violente (CNV), qui permet de vivre des relations plus saines et d’avoir des relations familiales harmonieuses en améliorant sa communication avec bienveillance. Si ce sujet vous intéresse je vous conseille l’ouvrage du Dr Anne Van Stappen « Ne marche pas si tu peux danser » qui est sous forme de roman, donc très ludique.
J’espere que ce partage vous parlera et surtout vous apportera de la force et de la volonté pour avancer vers le meilleur, j’en suis certaine. Une des méditations proposé par l’application de Jonathan Lehman 7mind, s’intitule la pensée positive et l’une des affirmations positives proposé est: « Je suis bien plus fort que je ne crois. » #résilience
Je vous souhaite en attendant une douce soirée,
Chloé
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