Nettoyer les émonctoires

Chose promise, chose due! Je vous parlais lors de mon dernier article ici d’un des cinq principaux émonctoires ( les organes qui éliminent les toxines) qui était la peau. On dit qu’ils sont principaux car il existe également 4 émonctoires secondaires , qui sont:les glandes salivaires, l’utérus, les glandes lacrymales et les amygdales.

En naturopathie, il est indispensable de nettoyer ses organes pour rester en forme et disposer de suffisamment d’énergie vitale,  notamment lors des changements de saisons et surtout lors des équinoxes: printemps et automne! Je vais vous présenter ici les différents émonctoires,  pourquoi et comment les nettoyer grâce à des cures mais aussi avec d’autres techniques qui pourront venir accompagner ces fameuses cures.

Les cinq organes principaux que l’on appelle émonctoires sont les poumons, le foie, les intestins, les reins et la peau.

Les poumons, le foie et l’intestin éliminent « les colles » qui sont des déchets colloïdaux provenant d’une alimentation trop riche en glucides ( notamment en céréales, en pain) et en lipides et peuvent causer bronchites, sinusites, asthme, acné,.

Les reins éliminent les cristaux tel que l’acide urique et proviennent d’aliments riches en protéines et en sucres et d’une alimentation trop acide. Ils  peuvent causer rhumatismes, calculs,…

La peau, elle,  élimine l’un et l’autre ( d’où l’importance d’en prendre grand soin).

 

Les poumons

Ils éliminent l’excès de gaz carbonique, et s’encrassent si l’on ne pratique aucune activité physique et qu’on ne s’oxygène pas assez, car le dioxyde de carbone n’est pas totalement éliminé. La suralimentation encrasse également cet émonctoire. Il est intéressant de le nettoyer en cas de sensibilité aux pollens, pour les fumeurs, en cas de difficultés respiratoires, de glaires, de rhinites, sinusites, bronchites à répétions,…

Pour les nettoyer, notamment en cas de mucosités et glaires, on pourra utiliser en parallèle d’une alimentation adaptée en réduisant notamment ses apports en céréales. En phytothérapie, le thym, l’eucalyptus, le radis noir et l’échinacée seront vos alliés pour drainer cet émonctoires grâces à leurs vertus expectorantes, fluidifiantes et stimulantes. Le plantain aura également une action remarquable et purifiante sur les poumons, à prendre en infusion ou en gélule.

Evidemment, aller marcher et s’aérer en pleine nature  le plus souvent possible est essentiel.

 

IMG_6951.JPG

 

Le foie

Le foie est chargé d’éliminer les déchets et de neutraliser les toxines. C’est l’émonctoire le plus sollicité par l’organisme, c’est d’ailleurs lui qui filtre entre autres les pesticides, les médicaments, les conservateurs,… Il est étroitement lié à la vésicule biliaire qui se charge d’éliminer les déchets filtrés par le foie. Aussi il sera important de le drainer pour éviter la formation de calculs biliaires. Les signes indiquants que le foie nécessite d’être nettoyé sont nombreux, comme des troubles de l’appareil digestif ( diarrhée et/ou constipation), maux de tête, douleurs digestives, urticaire, vertiges, augmentation du taux d’acide urique, mauvaise haleine,…

Pour le nettoyer, bien-sûr, on favorisera une alimentation riche en fruits et légumes de saisons, en évitant tout les excitants polluants comme le café et l’alcool et en favorisant des aliments issus de l’agriculture biologique ( d’autant plus dans le cadre d’une cure de détoxication du foie). Il sera nécessaire aussi de diminuer la viande rouge et les laitages ainsi que le sucre. Ce sont des conseils classiques pour un bon équilibre alimentaire, mais sur une cure de 20jours il peut-être plus facile de s’y tenir dans ce but précis et pourquoi pas même aboutir à un « sevrage » du sucre (voir mon article ici), cela peut en être l’amorce :). En complément vous pouvez mettre en place une monodiète à base de fruits sur un repas ou un jour de jeun par semaine par exemple. J’avais écris un article avec une recette de jus détox à base de fenouil qui sera idéale en accompagnement de cette cure ( ici).

Pour compléter ce nettoyage on pensera  à la phytothérapie et notamment au Desmodium ou au Chardon Marie qui sont hépato protecteurs ( protègent les fonctions du foie). L’artichaut ( les feuilles donc pas la partie que l’on mange en vinaigrette 🙂 ) est également hépato-protecteur et est un draineur qui facilitera l’assimilation des graisses.

En aromathérapie les huiles essentielles de Citron et de Romarin à Verbénone seront un excellent complément pour détoxifier le foie. Sur un comprimé neutre ou une petit cuillère de miel, mettre 2 gouttes d’HE de romarin à Verbénone et une goutte d’HE de citron ( comme toujours avec les huiles essentielles, respectez bien les contre-indications. Dans ce cas précis, cette association est réservée à l’adulte de plus de 15ans et contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes et les personnes épileptiques).

L’activité physique, bien sur, sera toujours conseillée pour accroître le processus de détoxication, mais aussi pour permettre d’évacuer stress, colère… qui jouent également un rôle dans l’encrassement du foie. La méditation pourra aussi être utile dans cette période de cure.

Une petite astuce: tant qu’il ne fait pas trop chaud, le soir vous pouvez mettre une bouillotte chaude sur le foie pendant une vingtaine de minutes.

IMG_7866 (1).jpg

 

 

Les intestins

Les intestins sont une étape clef de la digestion. Si la flore intestinale ( bactéries qui vivent dans nos intestins) est perturbée, des toxines vont venir encrasser les intestins et nuire au système immunitaire.

La flore intestinale peut être perturbée par de nombreux éléments tel qu’une surconsommation de sucres, de céréales, de « mauvais gras » ( charcuteries, fritures,…) mais aussi des éléments émotionnels tel que le stress. Un déséquilibre intestinale peut provoquer des constipations, des diarrhées, une alternance des deux, des douleurs, des saignements, des flatulences, des mycoses vaginales, de la fatigue,… la liste est longue. Dans les grandes lignes une flore intestinale équilibrée, nécessite d’aller à la selle au moins une fois par jour ( sans diarrhée)  mais il ne s’agit là que d’un indicateur.

Pour en prendre soin il faudra dans un premier temps supprimer ou au moins limiter les aliments raffinés, l’excès de pain et de céréales, le sucre (qui va fermenter), les graisses animales, les boissons gazeuses, les aliments acides ( voir ici).

En revanche, une alimentation riche en fruits et légumes de saisons ( crus si vous les supporter) sera comme toujours recommandé. Ce sera aussi le bon moment de commencer une cure de sève de bouleau pour faciliter la digestion ( plus d’infos ici). En phytothérapie, le pissenlit pour stimuler le drainage de l’intestin, le fenouil et la mélisse  pour faciliter la digestion seront aussi de bons compléments.Vous pouvez également prendre du jus d’herbe de blé pour favoriser la detoxication

Boire beaucoup d’eau faiblement minéraliser sera important aussi. Vous pouvez comme pour le foie, ajouter une journée de jeûne par semaine ou une monodiète, pendant le temps de votre cure, voire plus longtemps ( mais avec précaution, il vaut mieux se faire accompagner). L’activité physique est toujours recommandée, d’autant plus en période de cure.

IMG_5169.jpg

 

Les reins

Ils purifient le sang en filtrant et évacuant ses déchets  ( cristaloïdaux) par l’urine. Les reins peuvent être surcharger et déséquilibrer également. Les principaux signaux sont une urine trop foncée, une soif trop fréquente, des douleurs lors de la miction, un besoin trop fréquent d’uriner notamment la nuit, ne pas assez uriner, avoir des hématomes sans raisons, des douleurs dans le bas du dos,… la liste est longue. Ces symptômes peuvent alerter sur l’état d’encrassement de nos reins et un drainage sera alors plus que recommandé pour permettre d’évacuer les résidus tel que l’acide urique.

Pour les nettoyer il sera bien sûr indispensable de boire suffisamment et de choisir une eau faiblement minéralisé. Je vous explique ci-dessous  comment choisir votre eau.

Comment choisir son eau?

 

Les précédents conseils alimentaires s’appliqueront également, en veillant à limiter le sel, le sucre, l’alcool, le café, les protéines animales.  Le persil est un aliment remarquable pour nettoyer les reins de part ses vertus diurétiques.

Les plantes qui aideront au drainage des reins:

  • le Frêne diurétique et favorisant l’élimination de l’acide urique
  • les feuilles de Cassis drainent et favorisent l’élimination de l’acide urique
  • la Piloselle diurétique et détoxifiante
  • la Prêle à la fois diurétique et reminéralisante (pour compenser les pertes de minéraux)

 

IMG_7868.jpg

 

La peau 

La peau de par sa surface imposante est un émonctoire à ne pas négliger non plus. Elle élimine à la fois les déchets cristaloïdaux par la sueur et les déchets colloïdaux par le sébum. Lorsque le foie et les reins n’éliminent pas correctement les toxines, c’est la peau qui prend le relais, en éliminant le surplus. Une transpiration excessive peut donc alerter sur l’état de ces émonctoires, mais aussi des boutons, de l’urticaire, des rougeurs,… des problèmes de peaux dont on n’ignore la cause.

Un très bon moyen d’éliminer nos substances toxiques est l’exercice physique grâce à la transpiration. En complément, les bains chauds, sauna, hammam, cataplasmes, … favoriseront l’évacuation des déchets cristalloïdaux par la sueur.

La bardane aura une action dépurative et purifiante sur la peau.

Enfin le brossage à sec sera une habitude à adopter au quotidien.  En plus de débarrasser la peau de ses cellules mortes, il apportera en prime un drainage lymphatique et bien d’autres bienfaits pour le corps ( j’en parlerai dans un prochain article).

 

IMG_7832.jpg

 

 

Comme toujours les 3 piliers principaux de la naturopathie sont indispensables à la bonne santé de notre corps et nos émonctoires n’échappent pas à cette règle. En effet, alimentation saine, exercice physique et esprit sain sont les principaux acteurs d’une bonne énergie vitale.

Ces conseils ne sont que sommaires, le sujet étant vaste et chaque individu étant unique. Néanmoins ces quelques pistes peuvent tout de même aider à améliorer votre énergie vitale.

*Ces informations ne se substituent en aucun cas à l’avis d’un médecin

 

Belle soirée,

 

 

L’équilibre acido-basique

Que vous ayez ou pas déjà entendu parler de cette notion d’équilibre acido-basique, je trouvais intéressant de faire un focus sur cette règle d’or de l’alimentation. Cet équilibre est essentiel pour le maintient d’une bonne santé, malheureusement avec l’alimentation moderne nous tendons bien souvent à une acidification de l’organisme.

 

Qu’est-ce que l’équilibre acido-basique?

Il s’agit de l’équilibre entre les substances dites acides ( accepteurs d’électrons) et les substances dîtes basiques ou alcalines ( donneurs d’électrons) dans l’organisme qui est essentiel pour le bon fonctionnement de celui-ci. Il se mesure grâce au pH.

Pour les petits rappels de physiques/chimie ;):

  • le pH est neutre lorsqu’il est à 7
  • si le pH est inférieur à 7 alors il est acide
  • si le pH  est supérieur à 7 alors il est basique (ou alcalin)

On peut mesurer notre pH urinaire, grâce à des bandelettes disponibles en pharmacie.

 

IMG_6616.jpgAcide ou basique la tomate?

 

Causes et symptômes d’une acidification de l’organisme 

C’est ce que l’on appelle l’acidose, elle peut se manifester de diverses façons ( la liste est longue et non exhaustive):

  • Fatigue chronique
  • Frilosité
  • Tendance dépressive
  • Epuisement du système nerveux
  • Peau sèche
  • Pertes de cheveux, cheveux ternes
  • Brulures urinaire, rectale
  • Affaiblissement du système immunitaire
  • Sensibilité accrue à la douleur
  • Brulures d’estomac
  • Douleurs articulaires
  • Problèmes de gencives
  • Crises de gouttes
  • Arthrose
  • Ostéoporose
  • Sinusites
  • Herpes
  • Aphtes
  • ….

 

Cette acidose peut avoir différentes causes, dont les plus courantes sont liées à l’alimentation, au stress, à la pollution, au manque de sommeil. L’acidose va modifier la flore intestinale en provoquant une perméabilité de l’intestin ce qui va favoriser les infections plus ou moins graves.

 

Comment veiller à son équilibre acido-basique?

Notre organisme a un système « tampon » formé de bicarbonates de calcium dans lequel il va venir puiser ( os, cartilages, dents) pour palier à cette acidose et fabriquer ses anti-acides ( d’où les soucis qui en découleront avec le temps).

Pour pallier à cela, tout d’abord il sera important de s’oxygéner au maximum en pratiquant très régulièrement une marche de minimum 30minutes pour augmenter le métabolisme et favoriser l’élimination des acides.

 

A0097735-A40F-4E04-89D1-1B23CA7AFF9D.jpg

Bien sûr, il sera primordial d’adopter une alimentation la plus alcaline possible, je vous liste ci-dessous les aliments alcalins en vert (à favoriser) et les aliments acidifiants en rouge (à limiter). On utilise l’indice PRAL ( Potential Renal Acid Load) pour évaluer la charge acide des urines. En dessous de 0 milliéquivalent ( mEq) l’aliment est alcalin au dessus il est acide, il y a donc des aliments très acides ou très alcalins ( plus on s’éloigne du 0).

Tableau acido Basique

IMG_0393.jpg

Pour rétablir l’équilibre il est donc conseillé de favoriser les aliments très alcalinisant tel que les fruits et légumes à chaque repas et de chercher à équilibrer son assiette. On évitera donc l’association viande, féculent, fromage, bière blonde par exemple ( tout est acidifiant dans ce combo).

En parallèle, vous pouvez consommer des boissons à base de citrates ( potassium, magnesium, calcium) qui favoriseront la désacidification.

Le jus de citron à jeun peut aussi aider en cas de légère acidose.

 

Ceci est une des clefs de santé, une fois l’habitude prise, il devient très facile d’équilibrer ses repas d’un point de vue acido-basique.

Je vous souhaite un bon appétit 😉

*Ces informations ne se substituent au aucun cas à l’avis d’un médecin.

 

 

Astuces Grand froid

Aucun scoop ici, en ce moment il fait froid et c’est normal vu que nous sommes en hiver. Néanmoins, nous ne sommes pas ou plus habitué à des températures si basses( surtout dans le sud) et notamment lorsque l’hiver qui avait été plutôt doux jusqu’il y a peu, ce fait ressentir intensément d’un seul coup. Ce qui ajoute de la difficulté à accepter ce froid c’est qu’il arrive tardivement et s’étale sur le mois de mars où nous avons tendance à penser que le « pire » ( par rapport au froid) est derrière nous, et fort est de constaté que non… dur psychologiquement. Mais quelques astuces peuvent permettre de passer ce cap obligatoire plus facilement.

En plus de l’évidence qui est de se couvrir avec au moins 3 couches de vêtements ( exemple un haut manches longues en coton, un sweet, chemise, polaire, … en plus et un pull par dessus, très efficace pour une bonne isolation et donc éviter la déperdition de chaleur) en plus de son manteau, de protéger les extrémités, voici quelques conseils pour se prémunir du froid et lutter contre les affections qui peuvent lui être apparentées.

IMG_0979.jpg

 

 

L’alimentation

Nous avons besoin de consommer plus d’énergie en hiver pour faire face au froid, il est donc primordial d’avoir une alimentation complète et équilibrée pour stimuler son système immunitaire.

Pour cela on privilégiera les légumes de saisons ( potirons, carottes, céleris, betteraves, choux, fenouil, poireaux, navets,…) des glucides avec les céréales et graines en privilégiant plutôt le riz complet, le sarrasin, le millet, le quinoa, le kamut, le petit épautre, ainsi que des légumes racines tel que la pomme de terre ( attention à son index glycémique élevé néanmoins) et des protéines avec des poissons, viandes plutôt blanches, oeufs, les légumineuses également tel que les lentilles, pois chiches,… sont tout indiquées. Les fruits  avant ou en dehors des repas sont à privilégier même si février n’est pas le mois le plus généreux de ce coté là.

Concernant les lipides, les oléagineux sont toujours excellents et surtout en hiver car ils sont très énergétiques  ( amandes, noix de cajou, noix,…) et les huiles riches en omega 3 et oméga 6 tel que l’huile de chanvre, de noix, de colza, de lin sont à privilégier. Les graines germées seront revitalisantes.

 

Les compléments alimentaires

Du côté des compléments on pourra se tourner vers les produits de la ruche. Bien sûr une cuillère à café d’un miel de producteur bio dans une tisane « réchauffante » à base de thym, de cannelle, de gingembre, de girofle pour se prémunir des affections de la sphère ORL et se réchauffer sera tout indiqué. Mais c’est aussi le moment de se tourner vers la propolis. Elle est issu de substances résineuses et gommeuses des bourgeons que les abeilles melangent à leur propre salive et aux pollen. Elle permet de renforcer les défenses immunitaires et est antioxydante, antiseptique, bactéricide, antifongique,… il existe plusieurs manière de la consommer selon le bénéfice rechercher.

IMG_6918.jpgProduits de la ruche

En aromatherapie

Le trio gagnant pour assainir la maison et lutter contre les affections hivernales:

  • le ravintsara: puissant antiviral, qui stimulera les défenses immunitaires
  • le niaouli: en complément du ravintsara pour les affections respiratoires, cette huile essentielle étant  antibacteriennes et antivirale
  • l’eucalyptus radiata: pour favoriser l’élimination des mucosités et calmer la toux, à utiliser plutôt en diffusion ou inhalation.

Mais aussi l’huile essentielle de thym à thujanol, qui a la propriété d’etre réchauffante et de lutter contre l’angine.

Utilisation: 2 gouttes d’huile essentielle de thym à thujanol dans une cuillère de miel 3 fois par jour. 

Comme toujours avec les huiles essentielles on veillera à vérifier qu’il n’y ai pas de contres indications, et en cutané toujours faire un test 24h à l’avance au creux du poignet pour vérifier qu’il n’y ai pas de réaction. 

Moment détente

Le soir, n’hésitez pas à utiliser une bouillotte chaude à placer sur le foie une vingtaine de minutes. En plus de réchauffer, cela permet de drainer le foie qui en a surement besoin. Un moment cocooning en prime.

Le froid n’est plus là pour longtemps patience! Bientôt des conseils plus printanier!

Je vous souhaite une belle fin d’hiver, prenez soin de vous!

 

Un grand ennemi!

Il est doux, séduisant, raffiné ou pas, subtil ou pas, addictif… toujours! On en a surement pas mal consommé au cours des 3 derniers mois avec des fêtes dans lesquelles il était très souvent la star! Il s’agit du sucre qui peut se trouver sous diverses formes et qui est souvent caché pour en plus nous enlever toute culpabilité. Mais comme beaucoup de choses trop alléchantes, il est la cause d’énormément de soucis et il ne s’agit pas seulement de prise poids.

Les différents types de sucre

  • Le sucre ( saccharose)   provient de la betterave ou  de la canne à sucre et n’a aucune valeur nutritive puisqu’il ne possède plus de minéraux ni de vitamines.
  • Le miel est plus intéressant ( quand de bonne qualité bien sûr) car il apporte des vitamines du groupe B, des oligo-elements, des acides aminés et des minéraux. Il renforce le système immunitaire et est bon pour le coeur.
  • Le sucre de canne ( non raffiné) est riche en vitamines et minéraux .
  • Le sucre roux est moins complet que le sucre de canne  mais reste intéressant nutritivement.
  • Le fructose est le sucre issu des fruits et du miel, il est intéressant car possède un indice glycémique plus bas que le saccharose.
  • Le sirop d’érable ( 100%) est riche en fer, phosphore, potassium, magnesium.  Il est moins calorique et est antioxydant.
  • La caroube, issue du caroubier est riche en fibres et en calcium.
  • La mélasse noire est le résidu du dernier jet de cristallisation du sucre brun.
  • Le sirop d’agave est plus sucrant que le saccharose mais moins calorique et avec un index glycémique plus bas
  • Le sucre de coco, il possède un index glycémique bas ( entre 25 et 35 contre 70 pour le sucre blanc). Il est riche en nutriments notamment les vitamines du groupeB, potassium, magnesium, fer, zinc, et contient également des acides aminés.

Le sucre appartient à la grande famille des glucides qui eux sont nécessaires à notre organisme et que l’on trouve facilement dans notre alimentation ( fruits, légumes, légumineuses, fruits secs, céréales,…)

Il y a aussi les sucres complexes qui sont à prendre en compte dans notre alimentation. C’est ceux qui se trouvent dans les céréales sous forme d’amidon et qui sont à limiter.

1E984002-2697-4D4A-9B08-3566567DDD31 (1).jpgIci: sucre complet, sucre de coco, sirop d’érable, sirop d’agave

L’index glycémique IG

Plus intéressant que de parler de sucres simples ou complexes comme on peut souvent l’entendre, il est important pour notre santé de prendre en compte l’index glycémique d’un aliment.

L’index glycémique est un indicateur de la capacité d’un aliment à augmenter la glycémie qui est la concentration de glucose dans le sang.

L’index glycémique d’un aliment se mesure par rapport au glucose qui est de 100. Par exemple un index glycémique de 70, signifie que la glycémie correspond à 70% de celle obtenue avec le glucose.

Il y a des aliments dit à IG faible et à IG élevé. Les aliments à l’IG faible sont à privilégier et correspondent à un IG inférieur à 55. Au delà de 70, l’IG est considéré comme étant élevé, plutôt à éviter. Entre 55 et 70 ce sera un IG moyen à consommer avec modération donc.

Quelques aliments à IG faible:

  • légumes verts: brocolis, endives, choux, fenouil, épinards, courgettes, poireaux, haricots, avocats, blettes,…
  • certains fruits comme: citrons, pamplemousses, fraises, framboises, myrtilles, mûres, pommes, poires, oranges, bananes ( si pas trop mûres),…
  • graines germées
  • oléagineux
  • tofu
  • patates douces

D71788BD-3752-4CEB-8B2B-8D62F7E8722A.jpgLégume vert de saison les Blettes avec un index glycémique très bas: IG 15

Quelques aliment à IG élevé:

  • pain blanc
  • dattes
  • frittes
  • corn flakes
  • bonbons

Les risques d’une alimentation trop sucrée

Pour un bon équilibre nerveux et une bonne santé physique la glycémie doit être stable. Si l’on rompt cet équilibre on peut se retrouver en hypoglycémie ( niveau de glucose trop bas dans le sang) ou hyperglycémie ( niveau de glucose trop élevé dans le sang), quoi qu’il en soit le bien-être général s’en trouve affecté et des soucis plus ou moins grave font alors surface.

Lorsqu’on consomme trop de sucre on va se sentir plus fatigué, énervé, susceptible, on peut avoir les idées embrouillées et le souci du sucre c’est que plus on en mange plus le corps nous en demande, ce qui conduit à des problèmes plus graves à la longue.

Le sucre en grande quantité nous expose également aux risques suivants:

  • le diabète de type 2
  • une hyperactivité
  • un déséquilibre acido-basique ( le sucre étant acide) qui peut causer déminéralisation, osteoporose, mais aussi vieillissement prématuré des tissus, rétention d’eau, formation de graisse, un environnement propice au candida albican qui va générer plusieurs gènes et/ou maladies.
  • cancer
  • acné
  • dépression
  • maladies cardio-vasculaires
  • démence

 

 

Se libérer du sucre

Nous sommes quasiment tous concernés par cet addiction au sucre ( manger trop de céréales en est une), et le but de cet article est d’explorer quelques pistes pour se désintoxiquer du sucre qui est un mécanisme ancré en nous dont on peut se défaire comme toute addiction ( mais ce n’est pas facile).

Idéalement, il faut arrêter complètement le sucre pour se sevrer de celui-ci. Une cure de 3 semaines sans sucres permet de rétablir nos neurotransmetteurs et donc d’être sevré, c’est rapide mais il faut tenir, et éviter le sucre comprend les plats préparés, le lait, les céréales, les pommes de terre, les dattes.

Pour commencer et tenir pensez à manger gras. N’ayez pas peur pour votre ligne ce n’est pas le gras qui fait grossir mais le sucre. Les avocats, les oléagineux, les poissons gras, les huiles de colza, olive, coco,… vont permettre de tenir face à la tentation du sucre tout en apportant du bon gras et petite mention pour l’huile de coco qui apporte même un gout sucré sans pour autant avoir l’index glycémique qui va avec.

En lieu et place des céréales, optez pour du quinoa, du riz brun, des lentilles corail, tous les pois.

Les légumes et les fruits à index glycémique bas sont bien sûr au menu, ainsi que les oeufs, les protéines ( en limitant la viande rouge).

En accompagnement pour tenir le choc ( c’est un vrai sevrage) bien sûr l’activité physique sera d’un grand soutient ainsi que des exercices de relaxation ( méditation qui aide à gérer les impulsions par exemple).

En phytothérapie, il existe une plante  dont je vous ai déjà parler dans mon article 2018 à plein poumons qui est le Kudzu et qui aide à se sevrer des addictions. Le sucre étant une addiction, elle sera d’une grande aide dans l’étape de sevrage.

Une autre plante utile en période de sevrage de sucre, est le Gymnema Sylvestres , c’est une plante indienne qui neutralise la saveur de sucre ( lorsqu’on la mâche) et diminue les envies de sucre ( sous forme de complément).

Vous pouvez aussi accompagner ce sevrage en aromathérapie avec des huiles essentielles qui calment le système nerveux, tel que la camomille romaine, le pamplemousse, et la litsée citronnée à respirer.

Suite à ces 3 semaines, les effets bénéfiques sur la santé se font ressentir. Il y a un regain d’énergie, même si ce n’est pas votre but il y aura une perte de poids, une peau rayonnante, des idées plus claires, et bien sûr un mieux être général, notamment au niveau digestif.

Suite à ces 3 semaines en principe l’addiction n’est plus là, le schéma est défait. La plus grande difficulté sera d’un point de vue social où il faudra rester vigilant et mesurer pour ne pas retomber dans le piège du sucre et contrôler sa consommation.

C’est une bataille difficile mais qui donne de puissants résultats, vous pouvez aussi commencer par le diminuer considérablement et procéder par pallier en vous fixant des objectifs (par exemple: remplacer le sucre blanc par le sucre de coco sera un bon début).

Nous arrivons sur le mois de Mars, toutes les fêtes bien sucrées sont derrière nous et pourquoi pas tenter le sevrage avant d’arriver à Pâques pour ne pas tomber dans le piège du sucre.

Prenez soin de vous!

Chloé

*Ces informations ne se substituent en aucun cas à l’avis d’un médecin