Ce 14 décembre, il est évident que c’est le moment pour moi d’évoquer l’impermanence, qui est une des clés de la résilience.
La résilience qui est cette capacité à se reconstruire et à continuer d’avancer malgré des événements difficiles. Cette capacité d’adaptation est elle-même déterminée notamment par la génétique, le cerveau et l’environnement affectif. Cette phrase de Boris Cyrulnik définit parfaitement ce qu’est la résilience:
« La résilience c’est l’art de naviguer dans les torrents ».

Mais justement ces torrents ne sont pas figés, bien au contraire ce qui nous amène à l’impermanence des choses, à l’ici et maintenant. Le propre de l’impermanence est de ne pas se soucier du passé ni de l’avenir, mais d’apprécier les choses comme elles sont à cet instant. Une citation claire de Marc Aurèle illustre très bien cela: « Les choses que nous aimons sont comme les feuilles d’un arbre, elles peuvent tomber à tout moment quand le vent se lève. » Pas la pensée la plus joyeuse, quand on pense aux gens que l’on aime, mais cette pensée vaut aussi pour les choses qui nous déplaisent, et quand on analyse cela sous cet angle, les difficultés du quotidien semblent alors moins insurmontables. Néanmoins, il est en effet question de prendre conscience que tout ce qui nous entoure disparaîtra un jour, mais cette prise de conscience doit nous servir à cueillir le jour pleinement, à ne pas remettre à plus tard les beaux moments de partages avec les gens que l’on aime. Un exemple très récent concret personnel, c’est que mes ennuis de mardi et mercredi, m’ont emmené à passer un temps de grande qualité avec mon père et ainsi à tout de même tirer le meilleur de cet instant pourtant pas confortable. Les choses vont et viennent, rien ne dure, je crois qu’en nos époques il est plus qu’important de se le rappeler et de vivre pleinement. Chaque moment à faire ce que l’on aime, ou être avec les gens que l’on aime est un cadeau de l’instant si précieux.
Profitez bien d’aujourd’hui,
Chloé