Cake au citron sans gluten

Une recette gourmande pour ensoleiller sa cuisine avec ce temps maussade en cette mi-août, c’est toujours une bonne idée. Bien sûr, cette proposition de cake gourmand est très mesurée en sucre, sans matière grasse et sans gluten comme indiqué dans le titre. Oui je sais c’est un gâteau, il faut se faire plaisir,… c’est exactement le cas ici, je vous assure! Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de beurre et peu de sucre que le plaisir n’y est pas, la culpabilité en moins! Il est peut-être temps de réhabituer son palais à moins de sucre, même dans les petits gâteaux 😉.

Trêve de digressions, venons en à la recette 😋

Cake au citron sans gluten

Ingrédients bio ( idéalement) :

  • 2 œufs 🥚
  • 1 gros citron bio 🍋 ( tout est bio, mais le citron c’est encore plus important car nous utilisons les zestes)
  • 100g de compote de pommes 🍎 ou pommes/poires
  • 1gousse de vanille
  • 1/2 c à c de graines de pavot
  • 100g de farine de millet
  • 100g farine de maïs 🌽
  • 1c à c de psyllium
  • 1 c à c de bicarbonate de soude
  • 1 pincée de sel

Pour le glaçage:

  • 100g de tofu soyeux bio
  • Jus de citron
  • Sucre glace

Faites préchauffer le four à 180C.

Dans un récipient battez les œufs 🥚, il faut qu’ils aient une belle texture crème. Ajoutez la compote de pommes, la gousse de vanille fendue et grattée, les zestes de citron et le jus ( gardez en un peu pour le glaçage ou prenez-en un autre). Incorporez ensuite les farines de millet et de maïs, les graines de pavot, le psyllium, la pincée de sel et le bicarbonate de soude. Mélangez afin d’obtenir une pâte homogène.

Dans un moule chemisé avec du papier sulfurisé ou un moule juste graissé, versez la pâte obtenue et enfournez pour trente minutes.

Pendant ce temps, préparons le glaçage 🧁. Avec le reste de jus de citron 🍋 mixez 100g de tofu soyeux et 1 c à c de sucre glace.

Une fois le cake cuit, versez le glaçage dessus et réservez au frais 1h. J’ai rajouté en toping des fleurs comestibles de bleuets et soucis, qui rajoute un petit quelque chose au goût et au visuel 😊. Un délice!

Bonne gourmandise!

Chloé

Semer et récolter

Dans la tradition provençale, le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe il est coutume de semer dans 3 coupelles du blé 🌾 ou des lentilles qui seront ensuite mis sur la table du réveillon de Noël et qui s’ils sont bien développés seraient annonciateurs de prospérité pour l’année à venir. Je ne vous refais pas toutes l’histoire que je vous ai déjà partagé dans d’autres calendriers de l’avent ( tout reste accessible sous l’onglet « calendrier de l’avent » du menu du blog).

Néanmoins je trouve intéressante la notion de semer, (au sens premier du terme) et d’en récolter plusieurs bénéfices . Aussi je vous propose d’aborder aujourd’hui le thème du jardin 🪴, où même du balcon, où même d’un coin sur la fenêtre.

Semis de fèves

Donnez et vous recevrez

Tout d’abord rappelons qu’en cette fin d’automne pas mal de semis 🌱 sont possibles, et j’ai dans l’idée que le 4 décembre est symboliquement une bonne date pour commencer cela ☺️. Je ne compte pas faire un cours de jardinage 👩‍🌾 mais la période est propice à quelques semis tel que: les petits pois, les poireaux, les carottes 🥕, les salsifis si vous avez un jardin 🪴, mais aussi des aromates pour de plus petits espaces tel que le persil 🌿 , l’estragon, la ciboulette, la lavande,… Liste non exhaustive qui a pour but de vous encourager à commencer quelque chose en ce sens.

Mes semis 🌱 devenus blettes

L’intérêt de faire ses propres semis est immense. Tout d’abord en choisissant bien vos graines vous avez une grande traçabilité, je vous encourage à vous les procurer en magasins biologiques qui en ont très souvent et très qualitatives. Ensuite il est extrêmement satisfaisant de manger quelque chose qu’on a fait prospérer soi-même, le goût en est même meilleur il me semble. Au-delà de ce cadeau qui est connu, puisque le but de semer et d’obtenir un aliment derrière, d’autres choses vont s’offrir à vous,… ( cette partie concerne davantage les personnes ayant un petit jardin).

En effet, des études ont montré que jardiner et mettre les mains dans la terre auraient un effet anti stress, d’une part par le fait d’être en extérieur entouré de végétaux mais aussi grâce à une bactérie qu’il y aurait dans la terre et qui stimulerait la production de sérotonine ( voir l’article sur le sujet ici) . En outre, être à l’extérieur avec un beau soleil d’hiver vous apportera de la vitamine D, qui on le sait aide à se renforcer. Quand aux bienfaits subtils d’être entouré de beauté que vous créez vous-même, comme ajouter des fleurs spécifiques pour faire venir les insectes pollinisateurs , respirer de doux parfums, développer votre créativité et votre savoir faire aussi! Tout cela participe à un quotidien harmonieux même quelques minutes, et amène à cueillir pleinement le jour.

Je ne suis pas une experte mais même si ce n’est pas simple d’affronter le froid , habillez-vous chaudement et profitez de ces quelques instants si bénéfiques. Pour ceux n’ayant pas de jardin, il y a de plus en plus de jardins partagés dans les communes cela a en plus l’avantage de créer du lien avec d’autres apprentis jardiniers, et de bénéficier de bons conseils.

Même sans main verte, avec un peu de ténacité, de la bienveillance envers vous même et de l’amour dans ce que vous faites, la récolte viendra.

Bonne nouvelle semaine,

Chloé

Les futurs cadeaux aux beaux jours 🤩

Douceur de chou

Encore du chou 🥬 Que voulez-vous c’est la belle saison pour les choux 🥬 et il en existe tellement qu’en ce moment j’ai toujours quelque chose à cuisiner avec et surtout j’adore cela. Après le chou romanesco, en ce dimanche 11 décembre je vous propose une recette très simple et rapide à base de chou rouge. Avec une saveur un peu sucrée le chou rouge est très doux et un peu plus adouci encore dans cette recette. En outre il a de nombreux atouts à commencer par sa faible teneur calorique ( environ 38 calories pour 100g) , il est riche en fibres, en vitamines C, en vitamine K et vitamines B1 et B6, ainsi qu’en fer et en manganèse. Sa jolie couleur pourpre est liée à un flavonoïde (la cyanidine) qui lui confère des vertus antioxydantes. Même si on le trouve plus ou moins tout au long de l’année, c’est la meilleure saison pour le consommer, celui-ci grâce à la vitamine C qu’il contient stimulant le système immunitaire. Qui plus est comme cette recette va le prouver, il est très simple à cuisiner. On peut le manger cru ou cuit, mais il est évident que j’opte pour une recette cuite en cette période Kapha 😉 ( voir article du 7 décembre ici).

Dans cette recette, j’associe le chou rouge au croquant de la noisette de saison aussi et qui apportera de la vitamine E, de la protéine végétale, la noisette ayant l’avantage d’être alcaline qui plus est.

Plutôt rassasiante, cette recette peut se suffit à elle-même, sinon vous pouvez l’accompagner d’un peu de quinoa en gardant les mêmes épices. La recette est totalement végétale et sans gluten.

Voici la liste d’ingrédients dont vous aurez besoin pour 2 personnes:

Ingrédients biologiques:

– la moitié d’un chou rouge bio 🥬

– la moitié d’un oignon rose 🧅

– 1/2 c à c d’ huile de coco

– quelques feuilles de coriandres fraîches 🌿 ou surgelés si vous n’en trouvez pas

– 1 c à c de poudre de cumin

– une vingtaine de noisettes

– sel

Coupez votre chou en fines lamelles ainsi que l’oignon. Mettez l’huile de coco dans une grande poêle ajoutez l’oignon et faites revenir rapidement. Ajoutez votre chou en le mélangeant bien et ajoutez 40cl d’eau. Ajoutez le cumin, le sel et la coriandre fraîche ciselée. Couvrez et laissez cuire pendant 15min en remuant de temps en temps. Il n’y a besoin de rien de plus, la texture est fondante le petit goût doux et sucré naturel du chou est accentué grâce à l’huile de coco, les épices viennent relever délicatement le plat, et la noisette apporte croquant et équilibre. Quand à la beauté de la couleur dans l’assiette 💜, c’est un cadeau de la nature.

En vous souhaitant un très bon appétit et un beau dimanche.

Chloé

Inspiration Kouglof

Le 6 décembre, la saint Nicolas, journée à laquelle je porte évidemment une attention toute particulière, est toujours l’occasion de revisiter une recette gourmande. Traditionnellement depuis quelques années sur le blog, cette journée est l’occasion d’expérimenter certains mets gourmands qui évoquent la Saint Nicolas, afin de vous proposer des notes festives un peu revisitées pour se faire plaisir et pour faire plaisir à mon Nicolas par la même occasion ( bonne fête d’ailleurs si tu me lis☺️). Cette année, j’ai choisis de revisiter le très connus Kouglof ou Kougelhopf dont l’origine et le nom restent encore un peu floues , plusieurs versions différentes existants. Toutefois, il semblerait qu’il soit originaire de Pologne, et soit très apprécié en Autriche en Allemagne et en France ( il aurait été introduit en France auprès de Louis XV par Marie Antoinette…). Quand à son nom il est rattaché à plusieurs légendes, la forme d’un chapeau, une boule qui gonfle, le turban oublié d’un mage qui aurait servit de moule à un boulanger,… Si vous voulez en savoir plus sur le sujet je vous invite à aller regarder le site dédié au kouglof: Histoire du kouglof

Quoi qu’il en soit, le kouglof est très lié à l’Alsace nous concernant et donc à la tradition de Saint Nicolas, nous voilà donc bien dans le thème de la journée. Pour ma part, vous commencez à me connaître j’ai revisité la recette, en tentant une version sans gluten ( jamais simple pour des pâtes moelleuses comme cela) et bien sûr moins sucré. Je ne vais pas vous mentir, la pâte est plutôt pas mal, elle n’est pas friable, en revanche j’ai utilisé une levure de boulanger sèche qui je pense était morte, ce qui n’a pas fait lever ma pâte comme il l’aurait fallu. Les aléas du calendrier de l’avent, offrent aussi l’authenticité des choses, ce n’est pas grave, j’en referais un prochainement pour voir s’il s’agissait bien de cela et j’en vous tiendrai informé ici ☺️.

Voici tout de même la recette que j’ai faites en utilisant deux farines sans gluten, de la fécule de pomme de terre et un mix à base de psyllium et de gomme d’acacia pour apporter du moelleux, qui se trouve facilement en magasin biologique. En revanche, je précise que la recette n’est pas vegan puisque j’utilise un œuf et je n’ai pas vraiment d’option de remplacement dans ce cas précis.

Les ingrédients:

– 130g de farine de riz complet

– 50g de farine de patates douce

– 1 demi-cuillère à café de mix gom ( psyllium et gomme d’acacia)

– 20g de poudre d’amandes

– 40g de sucre complet muscovado

– 1 sachet de levure de boulanger sèche sans gluten

– 2 c à s bombées de fécule de pomme de terre

– 2 c à s d’huile de coco fondu + en prévoir un peu plus pour graisser le moule à kouglof

– 40 g de raisins secs sultanes

– 1 c à s d’oranges confites

– 1 c à s de rhum

– 1 pincée de cannelle en poudre

– 150 ml d’eau tiède

– 1 c à c de sucre glace

– 1 pincée de sel

Dans un bol faites macérer les raisins secs dans le rhum et ajoutez y la cannelle en poudre. Pendant ce temps dans un cul de poule mélangez les farines, la fécule de pomme de terre, la poudre d’amandes, le mix gom, le sucre, la levure , le sel, ajoutez-y l’eau tiède, le rhum, l’œuf, l’huile de coco fondue au bain marie, et pétrissez ( à la main ou au robot, vitesse 2, pendant 5min) jusqu’à obtenir une pâte homogène. Puis ajoutez les raisins macérés et les oranges confites et pétrissez à nouveau la pâte. Laissez reposer la pâte couverte au moins 2h .

Préchauffez votre four à 180C et après le temps de pause de la pâte, enfournez pour 30 minutes. Ne démouler qu’une fois le kouglof bien refroidi et présentez à votre guise en saupoudrant de sucre glace.

Même s’il n’est pas ressortis parfaitement, je suis ravie d’avoir tenter cette recette que j’améliorerai probablement et que vous améliorerez sûrement aussi, c’est d’ailleurs cela qui est intéressant.

Pour l’heure je vous laisse avec la citation de circonstances:

« Saint-Nicolas fait les bons mariages- Guérit de la fièvre et de la rage. »

Belle journée,

Chloé