Bonheur et pleine conscience

Sur le chemin du bonheur et avec cette notion de cueillir chaque jour, ce 9 décembre je vous propose de parler de la pleine conscience.

Vous connaissez sûrement les ouvrages de Jon Kabat-Zinn ( notamment, celui-ci:
«Au cœur de la tourmente, la pleine conscience : MBSR, la réduction du stress basée sur la mindfulness »), qui a lui-même suivi les enseignements traditionnels de méditations de Thich Nath Hanh, un maître bouddhiste zen vietnamien, et qui a mis en lien le bouddhisme et la science dans son programme de méditation de pleine conscience, le fameux MBSR ( Mindfulness-Based stress reduction).

Aussi la pleine conscience est une technique de méditation qui permet de s’affranchir du flot de pensées qui traverse notre esprit et d’être pleinement dans l’instant présent. Cela, en prenant conscience de chaque instant, de son corps, mais aussi des autres et de son environnement.

La technique de base pour pratiquer le MBSR, est d’être dans une assise confortable avec le dos droit, les yeux mi-clos ou fermés. Il s’agit de ressentir les sensations de l’inspiration et de l’expiration, puis chaque mouvement entraîné dans le corps par cette respiration, les sensations de chaleur ou de refroidissement, les sensations des points d’appuis, être attentif aux sons, que cela soit agréable ou pas,.., il s’agit de vivre pleinement le moment présent en portant attention à tout ce qu’il se passe en nous et a l’extérieur de nous à ce moment précis, que cela soit agréable ou pas. Si les pensées vagabondes un peu trop, on vise à se recentrer sur nos sensations.

Cet exercice est très intéressant pour vraiment apprivoiser l’impermanence des choses et ne pas s’attacher à nos sensations sans pour autant les rejeter. Pour illustrer cela, on peut prendre l’exemple de la douleur. En effet, quand on ressent une douleur dans le corps, cela est désagréable et on focalise dessus, alors que lorsque tout va bien on n’y pense pas forcément. L’idée est justement celle-ci, quand il n’y a pas de douleur, prenez-en conscience et ressentez la joie que cela procure, mais quand celle-ci est là il s’agit dans la meditation de pleine conscience de l’accueillir sans la réprimer mais de garder joie et sourire malgré peut-être notre colère, notre tristesse,… qu’elle nous procure.

Sujet sur lequel je reviendrai peut-être plus en profondeur, sur un autre article, le sujet de la méditation étant la thématique de mon mémoire il y a quelques années. Pour l’heure je vous laisse avec cette citation de
Thich Nath Hanh:

“J’inspire, je calme mon corps. J’expire, je souris. Je m’établis dans le moment présent. Je sais que c’est un moment merveilleux »

Bon week-end,

Chloé

Aller vers soi

En ce 8 décembre, je vous propose de parler d’être pleinement soi. Si cela peut paraître simpliste, quand on y réfléchis, c’est à la fois la chose la plus importante dans notre cheminement mais également la plus difficile à observer. En effet, même en étant très extraverti, à l’aise avec ce qui nous entoure, … il y a néanmoins souvent une peur du jugement dès lors qu’on exprime des vraies différences plus ou moins notables avec la majorité, peut-être même sans nous en rendre compte nous nous bridons plus ou moins face à l’autre. Mais aussi, peut-être pour ceux qui pense assumer tout, le fait d’être constamment attirer vers l’extérieur, peut être alors une peur de se retrouver face à nous-même.

Tout d’abord, j’aime à rappeler que ce n’est pas parce qu’il y a une majorité, que c’est la voie de la raison, et chaque jour nous pouvons en avoir des exemples. Aussi, rien ne sert d’essayer de cadrer avec des choses ou des idées qui ne nous ressemblent pas, par convenances ou autre, car il se peut que finalement vous fassiez la différence en amenant un autre point de vue, peut-être plus éclairé et objectif par exemple.

Trouvons notre source intérieure

Le chemin vers soi, englobe une notion intéressante et qui se perd de plus en plus: la responsabilité. En étant aligné avec ce que l’on est, avec sa pensée profonde, on ne se cache pas ou plus derrière un effet de groupe où bien souvent personne n’assume vraiment individuellement sa pensée. Dans notre époque ( je ne sais pas comment c’était avant, mais il me semble que cela ne va pas en s’améliorant), il est de bon ton de répéter comme un perroquet ce qu’un tel à dit, de suivre exactement les diktats du moment, sans s’interroger sur ce que l’on recherche soi-même et ce qui nous procure du bonheur. Il est pourtant clair que pour être heureux avec soi, puiser ce que l’on a de meilleur à donner il est nécessaire de s’écouter et de faire ce qui nous semble être bon et honnête envers nous-mêmes. Le chemin est celui de nous trouver sans artifice. Il ne s’agit pas de ce que nous possédons, de ce que nous montrons, de ce que nous croyons même, mais bien de chercher en profondeur ce que nous sommes et ce que nous pouvons vraiment apporter de bon à soi et aux autres.

Cet article est un début de piste de réflexion, sur le cheminement vers soi ❤️

Dans cette idée, je terminerai par cette citation plutôt impactante de Marc Aurèle

« Creuse au dedans de toi. Au dedans
de toi est la source du bien, et une
source qui peut toujours jaillir, si tu
creuses toujours. »

Douce journée,

Chloé

Activité et bien-être

Nous sommes déjà le 7 décembre, et aujourd’hui nous allons parlé du fait de bouger et de ce que cela peut apporter. Le froid est bien installé, les joyeusetés qui l’accompagnent généralement aussi, les moments cocooning ( que j’adore mais avec parcimonie) qui n’en finissent plus aussi, se transformants ainsi presque en oisiveté. Or, même si nous entrons dans la période qui invite à ralentir, cela ne signifie pas rester sur son canapé devant la télévision ou sur le portable.

Tout d’abord si le sport n’est pas votre tasse de thé, j’ai une bonne nouvelle c’est que nous n’allons pas parler de sport en particulier, mais plutôt d’un rythme de vie dirais-je, vous pouvez rester avec nous ☺️.

En effet, dans l’ouvrage « Les zones bleues du bonheur » de Dan Buettner, ce que les scientifiques appellent les zones bleues sont les endroits du monde où il y a le plus de longévité, comme à Okinawa au Japon. Dans les cinq zones identifiées ( Okinawa au Japon, la Sardaigne, Loma Linda en Californie, Peninsule de Nicoya au Costa Rica et Icarie en Grèce) l’un des facteurs communs qu’auraient les personnes qui vivent le plus longtemps serait le fait d’être actives au quotidien, entre autres choses bien évidemment.

Elles ne font pas de sport particulier mais s’activent chaque jour physiquement en marchant, en jardinant, ou tout autres activités qui amènent à bouger son corps et ce même au-delà de 80 ans.

Voilà qui illustre encore parfaitement le fait de cueillir le jour. Ajoutez à cela une pratique de yoga même quelque minutes par jour pour étirer et assouplir le corps, allonger la respiration, calmer le mental et voici le début d’une spirale 🌀 vertueuse qui se met en place. Il ne s’agit là que d’un point, vous vous doutez bien que l’alimentation joue pour beaucoup aussi, mais ce qui est intéressant c’est que l’étude montre que c’est le mouvement quotidien du corps qui fait la différence sur la longévité, pas de s’épuiser à la salle de sport ou à la course à pieds. Je reviendrai sur d’autres points dans de futurs articles, mais pour aujourd’hui gardons en tête de prévoir des temps spécifiques dans sa journée pour marcher, danser, jardiner, …

Si cela vous intéresse voici un article que j’avais écrit sur la marche ici , peut-être cela motivera les plus réticents, il y a aussi quelques livres autour du sujet dans l’article.

Profitez du jour, bougez, vivez, nous sommes acteurs de notre vie et pas spectateurs ☺️.

Chloé

Pain d’épices aux pommes

Beaucoup de raisons m’ont poussé à faire une recette gourmande pour cette saint Nicolas. Tout d’abord parce que j’ai un Nicolas gourmand dans ma vie, mais aussi parce que j’avais quelques pommes à passer ☺️ et envie de lui faire plaisir, en espérant que cela vous plaisent aussi. Ainsi, je vous propose une recette de pain d’épices aux pommes, sucré avec du sirop de yacon.

Qu’est-ce que le yacon?

C’est un tubercule au goût sucré, qui nous vient du Pérou 🇵🇪, mais apparemment d’ici l’année prochaine on pourrait avoir une production française de yacon aussi appelé poire de terre. Le sirop de yacon a un goût se rapprochant du miel de forêt. L’intérêt d’utiliser le sirop de yacon est qu’il est riche en fibres ( 26g au 100g), ne compte que 197 calories au 100g et surtout est beaucoup moins riche en sucres simples, que le miel ou le sirop d’agave, pour un pouvoir sucrant similaire, et possède ainsi une indice glycémique bien plus bas. Et comme ici nous sommes des épicuriens, on aime manger des gourmandises en faisant attention au sucre que l’on ingère 😋.

Sans plus tarder voici la recette du pain d’épices aux pommes.

Voici ce qu’il vous faudra pour réaliser cette recette:

– 2 pommes bio 🍎 ( j’ai mis une golden et une Ariane mais ça n’a pas d’importance)

– 200g de farine d’avoine demi-complète

– 1 pincée de sel

– 1 c à c de cannelle en poudre

– 1 c à s de poudre aux 5 épices

– 1/2 sachet de poudre à lever

– 2 c à s de sirop de yacon

– 2 œufs

– 1 c à s de purée d’amandes

– 10cl de lait d’amandes

– 3 étoiles de badianes pour la déco ( facultatif, vous pouvez aussi rajouter une pomme)

– de l’amour bien sûr 🥰 surtout pour la saint Nicolas ☺️

Commencer par préchauffer votre four à 180C. Après avoir lavé, épluché ( je préfère), et coupé les pommes en tranches, présentez-les dans un moule chemisé avec du papier sulfurisé. Mélangez la farine d’avoine, le sel, la cannelle, les 5 épices et la poudre à lever. Puis au milieu faites comme un puit pour y ajoutez votre purée d’amandes, le yacon, les œufs, et le lait d’amandes, mélangez bien.

Enfin venez verser votre pâte sur les morceaux de pommes, ajoutez la badiane étoilée dessus, et enfournez pour 45 minutes à 180C.

Le petit plaisir du jour est prêt, encore un bon prétexte pour partager un moment avec les gens que l’on aime ❤️.

Bonne journée gourmande

Chloé