Colcannon

Déjà le 10 décembre, l’hiver commence à pointer le bout de son nez et succéder à l’automne, et avec lui des envies de repas plus consistant se font ressentir, comme le Colacannon. Le Colacannon est une spécialité Irlandaise végétarienne à la fois, simple, rapide, savoureuse, nourrissante, sans gluten et peu coûteuse, tout pour plaire ou presque! En effet, je vais revisiter cette recette en remplaçant le lait, la crème et le beurre par des produits végétaliens et là tout sera parfait ;).

Cette recette est traditionnellement servit à l’occasion de Samain et il est coutume qu’une pièce ( bien nettoyer) soit placée dans la purée, celle-ci portera chance à celui qui tombe dessus en mangeant sa part :). Une bonne manière de faire manger du chou aux plus jeunes 😉 ( non ce n’est pas du chantage).

Le gros avantage c’est que cette recette peut plaire à un maximum de personnes, il est quasiment impossible de la rater, elle contient deux légumes peu onéreux et bon pour la santé, le chou vert et la pomme de terre, oui je sais l’index glycémique est un peu élevé pour la pomme de terre surtout sous forme de purée, mais ce plat est un plat complet et bien plus digeste que beaucoup de féculents fréquemment consommé. Quand au chou vert, il est très léger avec une vingtaine de calories à son actif, il est riche en fibres et il régule le métabolisme des sucres et des graisses ( voilà une bonne association ;)), qui plus est il regorge de vitamine C, ce n’est pas un aliment de l’hiver pour rien et ce sous toutes ses formes.

Sans plus tarder voici ma version du Colcannon, (beaucoup de parlotte pour une recette si simple mais qui en vaut tellement la peine que je ne pouvais faire plus concis ;)).

Le Colcannon

Les ingrédients pour 2 personnes:

  • 1 chou vert moyen
  • 1 oignon
  • 6/7 pommes de terre
  • 150ml de lait végétal, coco pour moi
  • 1 c à c d’huile d’olive
  • des branches de romarin ( celles du jardin :))

Après avoir épluché les pommes de terre, faites les cuire à la vapeur d’eau 20minutes jusqu’à ce qu’elles soient bien tendres, sinon remettez les 10min de plus. Avec un écrase purée, réduisez les en purée et mélangez avec un peu de lait de coco ou tout autre lait végétal.

Dans une poêle faites revenir dans une petite cuillère d’huile d’olive l’oignon finement coupé. Après avoir laver et également finement coupé en lamelles votre chou, ajoutez le avec vos oignons en y ajoutant un peu d’eau et une branche de romarin et laissez cuire une quinzaine de minutes. Ajoutez un peu de sel, du romarin pour la présentation, disposez autour de votre purée dans un plat et bon appétit. Simple efficace et divinement bon!

Belle journée,

Chloé

Tarte au potimarron

Le 1er décembre est déjà là, la fête de Thanksgiving vient tout juste d’être célébrée pour beaucoup de personnes anglosaxones, aussi je vous propose d’ouvrir cette première case du calendrier de l’avent en partant aux Etats-Unis afin de s’inspirer d’un met traditionnel de Thanksgiving: la tarte à la citrouille ou « pumpkin pie ».

A l’origine thanksgiving avait été organisé par les colons en remerciements aux natifs américains (amérindiens) qui les avaient aidé l’année précédente suite à une mauvaise récolte. La citrouille étant originaire d’Amérique du Nord, il est assez logique que l’origine de la recette de la Pumpkin Pie lui soit attribuée, bien qu’en réalité il s’agissait au départ d’une citrouille creusée et remplie d’épices et de lait, les origines de la tarte seraient européennes, mais peu importe, il s’agissait de se mettre dans l’ambiance car il existe pas mal de légendes différentes sur le sujet des origines de cette tarte. Sans plus tarder je vous dévoile ma version de cette tarte sans bords qui sera végétalienne ( pas d’oeuf, pas de lait d’origine animal), plus légère et avec un index glycémique plus bas grâce à l’utilisation du sucre de coco, mais aussi une diminution des quantités de sucre, le potimarron étant assez sucré naturellement. Rassurez-vous on reste tout de même sur une vraie bonne gourmandise, aux saveurs épicées et d’une extrême douceur à la fois, je ne saurez décrire cela, le mieux est de tester cela par vous même et de m’en dire des nouvelles :), en principe c’est moment cocooning assuré!

La tarte avant

Dans un souci pratique j’élabore des recettes en petites quantité, puisque tout est dégusté et que je refuse tout gaspillage, donc là nous sommes sur une petite tarte 4/6 personnes, selon le niveau de gourmandise.

C’est parti pour les ingrédients que vous trouverez tous facilement en magasin bio:

Pour la pâte:

  • 100 grammes de farine de petit epeautre
  • 50 grammes de farine de riz semi-complet
  • 80 grammes de purée de noisette pur
  • 15 grammes de pate de dattes
  • 40ml d’eau de source
  • Huile de coco pour graisser le moule

Pour l’appareil:

  • un petit potimarron
  • 1 c à s de graines de chia
  • 60 grammes de sucre de coco
  • 1 c à c d’arrow root
  • 1 pincée de sel de guérande
  • 1/2 c à c gingembre
  • 1/2 c à c cannelle
  • 1/2 c à c de noix de muscade rapée
  • 150 ml de lait de coco ( je vous recommande ceux de chez Base organic)

La tarte après démoulage et première dégustation 😉

Le plus fastidieux couper votre potimarron, le couper grossièrement en dés et le faire cuire à la vapeur 20 minutes. Après quoi vous l’écraserez en purée et le mélangerez aux ingrédients de l’appareil ( épices, graines de chia, sel, arrow root, sucre de coco, lait de coco) et mélangez le tout.

En parallèle de la cuisson de votre potimarron, préparez votre pâte en mélangeant les ingrédients et ajoutez petit à petit l’eau afin d’obtenir une pâte lisse qu’on mettra dans notre moule à manquer huilé au préalable à l’huile de coco. Mettez du poids ( billes en céramiques,…) sur le fond de tarte étalé dans le moule et faîtes cuire le fond de tarte 10 minutes à 180 C° ( four préchauffé au préalable).

Ensuite étalez votre appareil sur le fonds de tartes et enfournez à nouveau pour 20 minutes.

Et maintenant que ça sent bon, laissez refroidir et réservez ce délice au réfrigérateur pendant au moins 3H. Je sais c’est cruel, mais vous la savourerez d’autant plus ;). Pour le décor, j’ai mis de la badiane, des fleurs de camomille et une petite branche d’Achillé.

De quoi facilement patienter jusqu’à Noël, et ce n’est que le début ;).

Belle journée,

Chloé

L’essentiel calendrier de l’avent 2020

Nous y voilà, le dimanche 29 novembre est le 4ème dimanche avant Noël et lance donc la période de l’Avent jusqu’au 24 décembre. En cette année tellement particulière qui marquera de grands changements c’est certains, la période de Noël est d’autant plus importante pour retrouver un peu de magie, de partage, de douceur et de joie. C’est ce que j’ai envie de véhiculer ici pendant cette période, j’ai d’ailleurs complètement changé la thématique que j’avais initialement prévue pour ce calendrier de l’avent 2020 afin de partager légèreté, douceur et saveurs autour de choses essentielles, ça vous parle non cette histoire de choses essentielles et non essentielles ;)?

J’ai fais le constat que partager des recettes simples et ludiques étaient plutôt bien accueillit ici, aussi je propose cette année un calendrier convivial qui invitera au voyage et à la gourmandise, puisque nous allons revisiter des spécialités inspirées du monde en accord avec ce que la saison nous offre.

Il s’agira de découvrir une spécialité d’un pays chaque jour, histoire de s’évader et de la revisiter à ma manière, donc souvent végétarienne ou même végétalienne le plus possible, car cela s’inscrit aussi dans une démarche de bien-être et plus respectueuse de la nature, sachant que je le précise vous ne trouverez aucune recette à base de soja ou dérivé sur mon blog, ce dernier étant à la fois très controversé au niveau de la santé mais aussi de son mode de production. Je compte en revanche utiliser un maximum d’autres végétaux bienfaisants et plus proches de nous quand cela est possible. Je ne suis pas une immense cuisinière, ce que j’aime c’est expérimenter des choses, découvrir des saveurs, me faire plaisir en étant attentive aux qualités nutritionnelles de ce que j’utilise et aussi cuisiner des choses plutôt simples, les recettes seront donc accessibles à tout un chacun :).

Pour animer ce calendrier , je relayerai quotidiennement en storie video chaque jour la recette accompagné de mon calendrier 2020 physique toujours différent au fil des années. Bien sûr les aliments utilisés seront tous de qualité biologiques et le plus possible locaux ( en fonction des pays). Certains pays étant plus inspirants que d’autres, ils se peut que certains reviennent au cours de notre voyage culinaire. J’espère que cela vous apportera de la joie et s’inscrira ainsi dans l’esprit de Noël.

Je vous dis donc à très vite pour le 1er voyage du calendrier de l’avent 2020 qui aura lieu mardi 1er décembre pour cette 5 ème édition et n’oubliez pas que les plus belles choses arrivent en lâchant prise.

Chloé

24 décembre: le Gui

En voilà un qui oscille entre hémiparasite ( c’est à dire un parasite végétal qui se nourrit uniquement d’eau et de sels minéraux chez son hôte) et plante sacrée. De nombreuses légendes existent autour du Gui, une des plus connues dans nos traditions est l’utilisation du Gui par les druides, qu’ils cueillaient avec une serpe d’or. En effet, ils voyaient en cette plante un symbole d’immortalité, en raison de ses feuilles toujours vertes, et de protection ultime. Pour eux le Gui était considéré comme « Celui qui guérit tout »… c’est dire. Même s’il est maintenant concurrencé par le houx  ( apporté par l’église) pour les décorations de Noël, il est toujours recherché en ces périodes de fêtes, celui-ci apportant joie et espoir. La coutume veut que lorsque l’on se retrouve sous une branche de Gui suspendu, on s’embrasse, ce geste étant entre autre présage de bonheur.

Outre ces légendes Celtiques, le Gui a effectivement des bienfaits à nous offrir, en revanche on ne consommera JAMAIS ses baies, très toxiques.

 

Sa carte d’identité:

Le Gui, Viscum album, appartient à la famille des Santalacées. C’est donc un hémiparasite que l’on retrouve sur les pommiers, peupliers, poiriers… plus rarement sur le chêne, voilà pourquoi Panoramix le druide en faisait une plante précieuse car rare ;). Le Gui renferme des triterpènes, des stérols, des acides aminés, des acides-phénols, des lignanes, des flavonoïdes, des glycoprotéines et des polypeptides ( viscotoxines) ainsi que des lectines. On utilisera ses feuilles en phytothérapie et ses jeunes pousses en gémmothérapie.

 

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Ses actions: 

Le Gui aura une action dans l’hypertension, notamment celle qui survient chez les gros mangeurs, et il permet de régulariser le rythme cardiaque. Légèrement sédatif, il permet de lutter contre les angoisses et les maux de tête. Les viscotoxines qu’il contient stimulent le système immunitaire, ainsi il serait utilisé pour ralentir la progression de certains cancers et permettrait de soulager les personnes concernées ( ces informations sont confirmées scientifiquement et avaient été découvertes par Rudolf Steiner, cela n’empêche en rien un suivi médical sérieux, cette utilisation spécifique se fait en Allemagne et en Suisse ). Le gui est également utile dans les maladies articulaires inflammatoires.

 

Son utilisation:

On utilisera ses feuilles en macération , à raison de 20 grammes de feuilles pour un litre d’eau,  à laisser macérer une dizaine d’heures, puis filtrez. Vous pouvez boire 2 à 3 tasses par jour.

En externe, la décoction peut être utilisé ainsi que les cataplasmes.

On l’utilisera également  en teinture mère et en gémmothérapie, notamment en cas d’hypertension.

N’hésitez pas à vous faire conseiller selon l’utilisation que vous souhaitez en faire.

 

Sur cette note à la fois folklorique et pourtant si thérapeutique, je vous souhaite de passer un très beau réveillon de Noël, que vos souhaits de bonheur se réalisent et que la santé vous accompagne.

Avec toute ma bienveillance!

* Ces informations, ne se substituent en aucun cas à un avis médical.

Chloé