Cake aux myrtilles

Parce que le temps n’est pas des plus festif, parce que se faire plaisir fait aussi partie de prendre soin de soi et parce que se créer des moments réconfortants apporte tellement, je vous propose une petite recette gourmande aujourd’hui. On peut toujours y trouver un petit atout bien-être notamment grâce aux myrtilles que l’on viendra mettre en toping à la fin de la recette, mais ne nous mentons pas, entre-nous, il s’agit vraiment d’une gourmandise que j’avais envie de partager.

Cette recette reste tout de même légère et peu sucrée, elle ne contient que des ingrédients issu du règne végétal et est dépourvue de gluten. Aussi ce petit plaisir coupable s’en trouve ainsi plus digeste et conviendra à un maximum de personnes, sachant qu’il faut tout de même être friand de myrtilles et de noix de coco tout deux bien présents dans la recette.

Comme souvent pour moi en cuisine, ce qui m’a motivé a faire ce gâteau était avant tout pour éviter un gaspillage d’aliment, en l’occurence ce jour là, 2 bananes bien mures que j’avais commencé à ouvrir sans le faire exprès ( oui oui c’est possible :)).

Bref, je ne vous ennuis pas plus avec mes anecdotes culinaires, d’autant que les bananes sont souvent concernées!

Enfin, comme évoqué plus haut et pour se donner bonne conscience ;), voyons les bienfaits que la myrtille nous apporte, je n’aborderai la que ce qui concerne le fruit et non ses feuilles. La myrtille est riche en antioxydants sous forme de flavonoïdes, qui permet de lutter contre les radicaux libres les fameux responsables du vieilliessement. Elle est aussi riche en fibres et à ainsi un léger effet laxatif ( sauf si on en abuse, ce n’est plus si léger) qui peut offrir un certains confort digestif même en cas d’intestin irritable. Elle est riche en vitamines C et E et a un bon apport en manganèse. Enfin elle est peu calorique, voilà qui nous rassure grandement pour notre recette de gâteau 🍰 ;), dont voici (enfin) la recette.

Juste avant, je précise tout de même que les myrtilles surgelées bio conservent leurs bienfaits ( c’est ce que j’ai utilisé ici pour tout vous dire) et que j’utilise aussi dans cette recette de la myrtille séchée en poudre mais qui n’est pas indispensable à la réalisation de la recette ( ni les fleurs de bleuets, qui sont simplement décoratives et que j’utilise pour mes infusions :)).

Cake à la myrtille

Les ingredients:

– 130g de farine de riz semi complet

– 10g de poudre de myrtille ( arctic berries) ( facultatif)

– 1 gousse de vanille

– 30g de sucre de fleurs de coco

– 1 sachet de poudre à lever sans gluten

– 1 c à s de bicarbonate de soude alimentaire

– 8 cl de lait de riz

– 2 bananes mûres

– 60 g de myrtilles fraîches ou surgelées

– 1 cl de jus de citron

– 2 c à c d’huile de coco fondue

Pour le glaçage 🧁 :

– 8cl de lait de coco

– 2 c à s de sucre glace

– 1 c à s de poudre de myrtille pour la couleur ( facultatif)

Avant tout, faites préchauffer votre four à 180 C• et préparez votre moule en le graissant avec de l’huile de coco.

Mélangez dans un récipient la farine de riz semi complet, la poudre de myrtilles, la gousse de vanille grattée, le sucre de coco, la poudre à lever et le bicarbonate de soude. En parallèle, écrasez les bananes et mélangez les avec le lait de riz, l’huile de coco que vous aurez faites fondre au préalable et le jus de citron. Ajoutez ce mélange au mélange d’ingrédients sec et incorporez-y ensuite les myrtilles ( gardes-en un peu pour le toping final sur le glaçage) en remuant délicatement.

Versez le tout dans votre moule et enfourner pour 30 minutes. Pendant ce temps préparez votre glaçage en fouettant énergiquement pendant 3/4 minutes votre lait de coco et le sucre glace et ajoutez à la fin la poudre de myrtille. Une fois le cake cuit, sortez le du four et tartinez-le avec le glaçage dessus en y ajoutant ce qu’il vous reste de myrtilles dessus. Placez au frais pendant 1h au moins avant dégustation et bon appétit.

Belle soirée

Chloé

L’ail des ours

C’est sa saison en ce moment, et je regrette profondément de ne pas en trouver à ramasser dans la nature ( tellement satisfaisant), d’autant que le périmètre de recherche étant désormais restreint à 10km, ce n’est pas gagné.Néanmoins, il y a du mieux par rapport à l’année dernière où je n’avait absolument pas réussi à m’en procurer en frais; il semblerait que cette année on en trouve un peu plus facilement en boutique bio. Voilà pourquoi, d’une part je viens vous parler de lui, l’ail des ours (Allium ursinum) et d’autre part vous proposer une petite recette le mettant en scène qui est vegan, crue, ultra rapide et savoureuse.

Tout d’abord, présentation!

L’ail des ours appartient à la famille des Lilliacées, on le rencontre à l’état sauvage plutôt dans les sous-bois, il apprécie donc plutôt les sols humides, voilà pourquoi je peine à en trouver prêt de chez moi, ici c’est plutôt les cactus :). On consomme en ce moment les feuilles, la fleur arrive courant avril et mai.

L’ail des ours aussi appelé ail sauvage est un cousin de l’ail, et son nom viendrait du fait que les ours en soient très friands ( ils ont bien raison).

Les fleurs en étoiles blanches de l’ail des ours n’enlèvent rien à l’attrait et la magie de cette plante qui est connue depuis des siècles pour ses propriétés médicinales ainsi qu’en cuisine pour ravir les papilles de chacun (nous verrons cela un peu plus loin:)).

Les propriétés

L’ail des ours contient de l’allicine ( beaucoup plus que l’ail cultivé, d’où de plus grands effets avec l’ail des ours) qui est considéré comme un antibiotique naturel, il a des propriétés vermifuge, nettoie l’intestin et soulage les maux d’estomac. Il est riche en vitamine C, c’est d’ailleurs une des plantes qui en est le plus pourvue et est donc un très bon antioxydant.

Il est ainsi connu pour diminuer la pression artérielle, fluidifier le sang et avoir un effet sur le cholestérol.

En cuisine

Le moment tant attendu,parlons de son utilisation en cuisine. Finement ciselé il offre ses bienfaits et son goût puissant pour finir en beauté n’importe quel salade ou plat de légumes. Idéalement, on le consomme crue, pourquoi pas en saupoudrer sur une omelette après sa cuisson pour garder tout ses bienfaits, quand à ses fleurs comestibles, elles décoreront vos plats à la perfection. Et en pesto, je vous propose ma recette vegan et crue toute simple, à tartiner comme une vraie gourmandise pleine de bienfaits ( on veillera tout de même à ne pas en abuser, sous peine de crampes d’estomac) ou à utiliser en sauce pour vos plats.

Pesto à l’ail des ours:

Les ingrédients:

  • 2c à s d’amandes
  • 1c à s d’huile d’olive
  • 1 citron pressé
  • 1 tour de moulin à poivre
  • Une belle botte d’ail des ours fraiche

Jetez le tout dans un bon blender et mixez jusqu’à l’obtention d’un bel écrasé type pesto.

C’est prêt, l’heure de se faire plaisir est arrivée, en revanche, je rappelle que cela s’appelle bien « Ail », donc ça laisse quelques souvenirs en bouche :).

Dernière chose, si vous pensez en trouver dans la nature soyez vigilant à ce que ce soit bien la bonne plante, car certaines lui ressemblent mais ne sont pas comestibles. Aussi, assurez-vous que ça sente bien l’ail si vous pensez l’avoir reconnu, l’odeur ne trompe pas ;). Cueillir ses propres plantes est toujours plaisant, mais n’est pas sans risque, aussi vérifiez toujours bien chaque détail de la plante et/ou demandez plusieurs avis afin d’être sur.

Belle soirée,

Chloé

Lamington

On se rapproche de l’hiver en ce 18 décembre, mais aujourd’hui je vous emmène dans un endroit où c’est l’été puisque nous partons en Australie revisiter un dessert phare là-bas: le Lamington! En tant qu’immense fan de noix de coco, et surtout du combo choco/coco, je ne pouvais pas passer à côté de cette recette du Queensland. Ce gâteau tiendrait d’ailleurs son nom d’un ancien gouverneur du Queensland ( de 1896 à 1901), le Baron Lamington mais en réalité la recette elle, vient d’un français Armand Galland qui aurait improvisé cette recette pour des convives de dernières minutes chez les Lamington; chapeau! Ma recette est bien plus légère et surtout moins sucrée que la recette traditionnelle, sachant que celle-ci contient un mélange de farine de petit épeautre ( 1/3), plus digeste que la farine de blé et une majorité de farine de Teff, qui est naturellement sans gluten et à l’avantage d’agir comme un levain naturel. Le teff est une plante qui vient d’Ethiopie et entre dans la composition de la fameuse Ingera ( une sorte de crêpe très consommée en Ethiopie). Mais revenons en Australie, dont je vous livre une version plus légère, très forte en chocolat ( mais ça vous pouvez le modifier selon les goûts, c’est que j’utilise du cacao 100% additionné au chocolat à 72% ;)). Let’s go…

Les ingrédients pour 16 Lamington:

  • 25g de sucre de coco
  • 12cl de lait d’amandes
  • 1c à s d’huile d’olive
  • quelques gouttes d’extrait de vanille
  • 100g de farine de teff
  • 75de farine de petit épeautre
  • 25g de poudre d’amandes
  • 1 c à c poudre à lever
  • 1/2 c à c de bicarbonate de soude

Pour le glaçage au chocolat:

  • 12cl lait d’amandes
  • 1/2 c à c arrow root
  • 25g de poudre de cacao maigre 1OO%
  • 2 c à s de sucre de coco
  • 30g de chocolat noir à 72% grossièrement coupé
  • 20 g de noix de coco rapée

Pour la première partie, c’est à dire le gâteau, mélangez le lait d’amandes, l’huile d’olive, la vanille, le sucre de coco. Ajoutez-y les farines, la poudre d’amandes, le bicarbonate et la poudre à lever. Quand la pâte est homogène, transvasez la pâte sur un papier sulfurisé que vous mettrez dans un plat carré si possible, et c’est partie pour 20minutes à 180C°. Découpez afin d’obtenir 16 petits carrés, que l’on mettra au congélateur le temps de préparer le glaçage ( 10/15 minutes suffisent).

Pendant ce temps dans une casserole on ajoute le lait d’amandes, l’arrow root, le cacao et le sucre puis enfin le chocolat concassé. Une fois que l’on obtient une belle fondue, sortez vos carrés du congélateur, et trempez chaque carré dans le chocolat. Terminez en le trempant dans une coupelle de noix de coco et ainsi de suite avec les autres carrés. Je n’ai volontairement pas fait tout le tour du gâteau avec le chocolat ( mais vous en avez assez pour en principe), car c’était assez chocolaté pour moi, mais vous faites comme bon vous semble.

Je vous souhaite une belle dégustation aux douces notes ensoleillées de la noix de coco.

A demain,

Chloé

Le Jambalaya

J-10 avant le réveillon de Noël, une envie de partir dans le sud des Etats-Unis en Louisiane plus précisément et vous faire découvrir ou redécouvrir le Jambalaya. Ce plat complet est originaire de Louisiane, bien que l’origine de ce mets et même la signification de son nom soit revendiquée par plusieurs peuples, du fait des diverses populations qui ont apporté leurs cultures en Louisiane et l’on ont ainsi imprégné. Il semblerait que les diverses influences puissent être possibles (française, espagnole, africaine,…) pour ce plat traditionnellement composé entre autre de riz, et plusieurs versions existent également, sachant qu’ici je m’inspirerai du Jambalaya cajun.Les Cajuns sont une minorité francophone de Louisiane qui ont été chassé d’Acadie ( le Canada)par les Anglais. Ce petit point historique pour en venir à ce mélange d’épices que j’affectionne particulièrement, le mélange Cajun. Vous pouvez l’achetez déjà préparé ( mon cas ici) ou le faire vous même avec du paprika, de l’origan, du thym, des graines de moutarde, de l’ail sec, du piment oiseau,de l’oignon rose sec. La version d’origine du jambalaya contient bien-sûr de la viande, que je n’utiliserai pas, néanmoins ce plat est très complet, il apporte tout les macronutriments nécessaires et l’association du riz avec les haricots rouges rends ces derniers plus digestes. Ce plat est assez facile à réaliser et délicieux avec une vrai originalité dans le goût, les épices cajun étant moins utilisées dans nos régions que d’autres comme le curry par exemple. Enfin il a l’avantage d’être dans gluten également et peut ainsi convenir à une majorité de personnes.

Les ingrédients pour 2 personnes:

  • 120g de riz semi-complet ( toujours mieux pour l’index glycémique)
  • 100g d’haricots rouges
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • 1 branche de céleri
  • 1 carotte
  • 1 boite de tomates concassées
  • 1 poivron vert
  • 1 feuille de laurier sauce
  • Huile d’olive
  • Epices cajun ( à faire comme expliqué plus haut ou déjà prêt en magasin bio)
  • Sel, poivre, paprika

Au préalable faites tremper vos haricots rouge 12H dans de l’eau froide recouverte par un linge propre, ils seront ensuite à rincer et à faire cuire 45min à l’eau.

A côté, dans une casserole en fonte faites revenir les oignons et l’ail finement coupés dans un peu d’huile d’olive. Ajoutez-y le poivron vert coupé en dés, ainsi que la branche de céleri finement coupé et laissez cuire en mélangeant quelques minutes. Ajoutez 70cl d’eau ainsi que le riz, suivi des tomates concassées, de la carotte coupée en rondelles, de la feuille de laurier, des épices cajun, du paprika, et laissez mijoter à feu doux 20minutes, afin que les liquides soient absorbés, si besoin en rajoutez un petit peu en cours de route. Ajoutez les haricots rouges cuits au reste de la préparation. Enfin salez légèrement, poivrez et savourez.

J’espère que ce voyage sur fond de jazz vous plaira, je vous donne rendez-vous demain pour de nouveaux voyages en attendant Noël.

Chloé