Les 13 desserts font la part belle aux fruits confits et confitures sur la table de Noël provençale. Une des confitures incontournable est la confiture de gigérine, aussi appelée citre, mereville,… selon les régions. Ce mets particulier aux allures de pastèque, d’ailleurs on l’appelle aussi pastèque à confiture, se consomme uniquement cuit, en général soit en confiture soit en fruit confit, merci Nostradamus.
Néanmoins, aussi délicieuse soit cette confiture, évitez de vous y mettre au dernier moment, car un délai de 3 jours est nécessaire pour la préparer comme il se doit. Voici les étapes à suivre:
La confiture de gigérine
Ingrédients:
Un kilo de gigérine 🍈
400g de sucre blond
1 citron 🍋
Pelez la gigérine et enlevez tous les pépins. Une étape assez longue. Après cela coupez la gigérine en petits morceaux, et placez-les dans un récipient en recouvrant ceux-ci avec le sucre. Couvrez votre récipient et laissez macérer la gigérine et le sucre jusqu’au lendemain. La gigérine va s’imbiber du sucre et rendre beaucoup d’eau qu’on gardera pour l’étape suivante.
Le lendemain, faites des zestes avec le citron 🍋 préalablement ébouillantés, puis refroidis, et dans une marmite ( j’ai utilisé le vitaliseur qui est parfait pour cela) ajoutez-les avec la gigérine et son jus. Faites cuire à feu doux pendant une heure, en remuant de temps en temps pour éviter que ça accroche.
Versez la confiture dans un bocal que vous laisserez retourné jusqu’au lendemain pour la stérilisation.
Il ne vous reste plus qu’à choisir comment vous allez la déguster, avec du fromage, en tartine sur du beurre, à la petite cuillère,… et bien d’autres idées d’associations possibles.
Ce 5 décembre j’ai choisi de proposer un dessert qui m’a pas mal été suggéré ces derniers temps, il se reconnaîtra en me lisant 😊. Et pour cause, c’est un mets que je n’avais jusqu’alors jamais mangé et encore moins préparé, alors après sa belle description gustative, j’ai passé quelques heures en cuisine tout de même pour élaborer la fameuse tourte aux blettes revisitée bien sûr, qui est d’ailleurs finalement devenue la tarte aux blettes.
Cette spécialité niçoise très originale s’inscrit dans les 13 desserts de Noël dans l’arrière pays niçois. Sinon on peut retenir deux ingrédients qu’elle contient pour les 13 desserts de Provence: la poire et les raisins secs, ces derniers étants l’un des 4 mendiants et symbolisants les Dominicains.
La tarte aux blettes
Bien que revisitée, cette recette m’a valu de beaux compliments d’un fan absolu ☺️, et malgré quelques réajustements en cuisine, je dois avouer que le résultat était assez concluant en effet et ces saveurs peu communes, très agréables en goût et en texture.
Pour cette recette il vous faudra donc pour 4 à 6 parts:
Pour la pâte:
250g de farine de petit épeautre
1 oeuf
3 c à s d’huile d’olive
Zestes de la moitié d’un citron
25g de sucre de coco
1 c à c de bicarbonate de soude
1 pincée de sel
Pour la garniture:
1 beau bouquet de blettes
2 ou 3 poires
90g de raisins secs préalablement macérés aux rhum ( l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)
Une poignée de pignons
25g de sucre de coco
1 c à c de sucre glace
Pour la pâte versez la farine dans un cul de poule et ajoutez-y l’huile d’olive et l’œuf au milieu. Puis incorporez ensuite le sucre de coco, les zestes de citron, le bicarbonate et le sel en mélangeant dans le but d’obtenir une pâte homogène assez compacte. Puis filmez le récipient et placez-le au réfrigérateur pendant au moins 2 h.
Faites préchauffez votre four à 180C, avant d’éplucher et couper vos poires en petits morceaux et de les faire cuire dans un léger fond d’eau pendant 15minutes à couvert. En parallèle, utilisez seulement les feuilles de blettes préalablement lavées et coupez finement. Faites les cuire à la vapeur environ 15minutes, et essorez les bien. Dans un grand bol mélangez les blettes avec les poires cuites, les raisins macérés et le sucre de coco.
Chemisez un moule rond étalez votre pâte et piquez-la avant d’étaler dessus votre garniture. A la fin ajoutez les pignons en toping, avant de mettre la tarte au four pour 40minutes à 180C.
A la sortie du four démoulez la tarte et saupoudrez de sucre glace ☺️
Un dessert équilibré en sucre dans cette version, et riche en saveurs originales.
Même si je sais que pour beaucoup après le 31octobre, l’ambiance est déjà à Noël 🎄, (j’ai d’ailleurs croisé le père Noël en personne hier 😅), il n’en reste pas moins que nous sommes au cœur de l’automne et que la saison des courges est par ailleurs loin d’être terminée par. Mais pour sortir un peu du orange traditionnel et de l’ambiance trop Halloweenesque ( oui ce mot n’existe pas), je vous propose une recette à base de courge mais de couleur bleue. En effet, il s’agit de la courge bleue de Hongrie qu’on trouve sur les étals en ce moment.
La courge bleue de Hongrie 🇭🇺 ( cucurbitae maxima) est une variété ancienne de potiron que l’on nomme de « coureuse », non pas qu’elle fasse de la course à pieds mais elle pousse au sol en s’entendant par de grandes lianes. Cette courge est en général assez grosse ( en comparaison sur la photo ci-dessus vous avez un potimarron bien plus petit dont la saveur est assez proche), et a un goût plutôt sucré et doux. On peut la manger cru, mais je ne l’ai encore jamais expérimenté. La peau est également comestible, une fois bien brossée . Riche en glucides et beta carotène, on lui prête ainsi des effets antioxydants et stimulants sur le système immunitaire, tout comme ses cousines. J’ai décidé de l’associer au jackfruit ( clin d’œil à jack au lanterne 😉) dans cette recette, qui est assez complète et consistante et peut tout à fait se suffire à elle-même tout en étant digeste. Pour la petite présentation du Jackfruit ou fruit du jaquier en français, il s’agit d’un énorme fruit originaire d’Inde et pouvant peser jusque 30kilos. On peut le manger tel quel si on a un fruit frais ( ce n’est pas mon cas, faute d’en trouver, dans cette recette je l’utilise en boîte) sinon en version cuite et salée, en l’écrasant avec une fourchette, il ressemble curieusement à du poulet. Celui-ci en revanche est surtout riche en fibres et sucres lents.
Je vous propose donc cette recette végétalienne et sans gluten, à la fois nourrissante et digeste qui vous fera sûrement plusieurs repas en fonction de la grosseur de votre potiron bleu.
Ingrédients bio ( pour 4 personnes):
– Un potiron bleu
– Une boîte de Jackfruit, ici j’utilise celle de chez Base Organic
– 5/6 feuilles de blettes
– quelques brins de sauge fraîche ou séchée si vous n’en avez pas au jardin
Lavez et/ou brossez la courge. Préchauffez le four à 180C. Ensuite l’étape la plus fastidieuse sera de couper comme un chapeau le haut votre potiron et de le creuser avec une cuillère pour ôter toutes les graines. Je vous conseille d’utiliser un couteau en céramique mais soyez très vigilant car un accident est vite arrivé avec ce genre de couteau. Une fois cette étape effectuée, mettez les feuilles de sauges dans un peu d’eau de source au fond de la courge et enfournez pour 30 minutes à 180C.
En parallèle, rincez et égouttez le Jackfruit que vous écraserez avec une fourchette afin de l’effilocher. Lavez vos blettes et coupez les finement. Ecrasez la gousse d’ail que vous mettrez dans une cocotte avec un fond d’huile d’olive en le faisant revenir quelques minutes. Ajoutez le Jackfruit, les blettes, les épices tandoori, le sel et un fond d’eau de source et laissez cuire à feu doux 20minutes.
Sortez la courge du four après le temps impartie et garnissez l’intérieur avec les blettes et le Jackfruit que vous venez de faire cuire. Ajoutez quelques feuilles de bleuets si vous le souhaitez et s’il vous en reste un brin de sauge décoratif.
J’aime partager certains aliments que j’utilise régulièrement et qui possèdent de nombreuses vertus pour notre organisme. Il est aussi important de faire un focus sur des aliments de saison, surtout lorsque, comme en ce moment, les étals ne sont pas des plus fournit. En revanche il y a une famille de légumes qui est largement représentée en hiver, il s’agit bien sûr des choux. Je vous propose aujourd’hui de nous arrêter sur un des membres de cette grande famille qui arrive en fin de cursus en mars, aussi est-ce le moment de profiter de ses bienfaits et de partager avec vous une recette toute simple pour des apéritifs plus « green » ;).
Le chou kale
Bien que très à la mode ces dernières années, le chou kale, n’est absolument pas une découverte récente, il serait connu depuis très longtemps mais oublié. Il a été remis sur le devant de la scène grâce à des stars américaines ( merci à elles) qui s’interessent au bien-etre en général. Voilà donc une dizaine d’années, que cet aliment dévoile au grand public tous ses secrets et qu’il est surtout beaucoup plus facile de se le procurer désormais.
Pour être en adéquation avec la saison du kale, on le consommera entre le mois d’octobre et le mois de mars, une belle partie de l’année tout de même.
Enfin, parlons de ses nombreuses vertus, puisqu’il est tout de même qualifié de super aliment! Déjà commençons par parler de sa charge calorique qui est extrêmement faible puisque le kale ne contient que 50 calories pour 100 grammes. Il est malgré cela très riche en vitamines, notamment en provitamine A bonne pour l’acuité visuelle et le système immunitaire, en vitamine C antioxydante qui aide à l’absorption du fer non hémique, et en vitamine K bonne pour la coagulation du sang et que l’on retrouve dans les légumes verts en général.
Il est également très riche en calcium reminéralisant , en potassium qui permet notamment un bon équilibre acido-basique ( voir mon article à ce sujet ici) et lutéine qui est un pigment naturel bon pour la vue. Il est bien sûr riche en fibres. Cet aliment est un véritable soutient pour le système immunitaire et ça tombe bien, la nature étant toujours bien faites, il est présent à la bonne saison pour soutenir nos défenses naturelles.
Il se mange aussi bien cuit que cru, je vous propose ici une recette cru très rapide à réaliser et savoureuse c’est promis ;).
Petite recette pour un apéritif green
Pour cette recette il vous faudra:
une botte de kale, pour être clair, j’ai utilisé ici environ 6 grandes feuilles de kale
une cuillère à soupe d’huile d’olive
une cuillère à soupe de jus de citron
40 grammes de pignons
la moitié d’un petit bouquet de persil frais
une pincée de sel ( au céleri ou légumes si vous avez, mais ce n’est pas fondamental)
un peu de poivre à votre guise
Une fois le chou kale et le persil lavés, ils vous suffit de tout mixer dans un blinder. Vous obtenez une pâte que vous pouvez utiliser pour faire des tartines, toasts, … mais qui peut aussi servir d’assaisonnement dans un plat de spaghettis par exemple.
Je vous souhaite un très bon appétit et à bientôt pour de nouvelles recettes simples, saines et savoureuses ;).
Clolenae 
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.