Le jeûne

On en entend beaucoup parler, le jeûne s’est bien démocratisé ces dernières années, et pourtant il existe depuis la nuit des temps et n’est pas simplement un effet de mode ( mais tant mieux que celui-ci soit démystifié à notre époque, afin de toucher un plus grand nombre de personnes).

Les origines du jeûne sont très anciennes et visaient en général la purification dans la plupart des religions et croyances.

Dans l’antiquité, Hippocrate conseillait de jeûner plutôt que d’avoir recours aux médicaments, et de nombreux autres médecins et scientifiques ont également préconisé le jeûne pour garder une bonne santé par la suite.

Il est donc difficile de nier l’efficacité de cette technique sur divers maux, grâce à ses effets à la fois detoxifiant et régénérant.  Contrairement, aux peurs que l’ont peut avoir, ce n’est pas une perte d’énergie que de jeûner, mais au contraire, en mettant au repos nos différents systèmes notamment digestifs et nerveux nous allons pouvoir éliminer plus facilement par les différents émonctoires les déchets  et dans le même temps régénérer le corps, celui-ci ayant été mis au repos.

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Les différents types de jeûne 

  • Le jeûne intermittent, le plus accessible pour commencer et qui à le moins de contre-indications, celui-ci alternant les périodes d’alimentation et de jeûne.  Il y a plusieurs façons de le suivre. La façon la plus simple à mettre en place, consiste à faire l’impasse sur l’un des repas proche du sommeil, le petit déjeuner ou le diner, afin d’avoir une période de jeun d’environ 14 à 16heures ( exemple: dernier repas 20H, le suivant le lendemain à partir de 12H, vous pouvez après augmenter ce délai si vous vous sentez de le faire). L’avantage, c’est que celui-ci peut-être mis en place de façon beaucoup plus régulière et impacte un seul des 3 repas de la journée, ce qui en général dans le monde occidental, est loin de nous affamer. Pendant la période de jeun les boissons non-sucrées tel que le café, le thé, les infusions et bien sûr l’eau sont   tout a fait autorisée ( pas d’abus sur le café et le thé évidemment). Il y a aussi la possibilité de ne faire qu’un seul repas par jour ( on entend par repas, un repas équilibré évidemment, sans se jeter sur tout ce qui nous passe sous la main en cas de manque, voilà pourquoi la première technique est tout de même plus recommandée lorsque l’on est pas habitué à jeûner), de manière ponctuelle (1 jour sur 2, ou sur 3,…). Autre possibilité, ne rien manger pendant 24H, et le lendemain reprendre un rythme classique de 3 repas par jour,…Pourquoi pas aussi, remplacer un repas par un jus de légumes bio frais fait à l’extracteur de jus, afin de mettre son système digestif au repos, mais attention à ce que cela ne vous ouvre pas l’appétit sur un repas solide, auquel cas ce repas ne pourra être considéré  comme revitalisant et détoxiquant.

 

Le principe est simple, c’est donc de mettre son système digestif au repos, de manière alterner et accessible au plus grand nombre, bien que déconseillé aux personnes âgée, aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes pour des raisons de risques évidents, ainsi qu’aux personnes souffrants de troubles alimentaire (anorexie, boulimie).

  • Le jeûne » complet » là il n’y a plus aucun aliment solide pendant 24H, 36H, 48H,… afin de mettre son corps totalement au repos. Il vaut mieux être accompagné ( au-delà de 24H surtout) pour ce type de jeûne si on ne l’a jamais pratiqué, sachant qu’en général le plus dur est le début, plus le jeûne est long plus le corps s’adapte et cela devient plus confortable et efficace. Après c’est le corps qui « décide »de rompre le jeûne, on s’en remet à ses sensations. Idéalement on évitera les périodes caniculaires et de grand froid, mieux vaut privilégier les intersaisons ( automne et printemps) plus propices. Avant de commencer ce type de jeûne, il faudra commencer à réduire son apport en nourriture et opter pour des aliments naturels ( fruits et légumes) afin de limiter les effets secondaires qui pourraient suivre un changement trop radical ( maux de tête , nausées, …).  Ce type de jeûne sera à éviter chez les personnes souffrant de diabète, de troubles psychologiques ( TCA inclus biensûr) , d’un système immunitaire affaiblit… ceci étant encore une fois étant chacun différent, il est important de se tourner vers un professionnel de santé afin de savoir si ce type de jeun est indiqué ou non à notre cas personnel.

Le plus drastique, le jeûne sec: c’est celui qui est pratiqué de manière intermittente en période de Ramadan par nombres de personnes. C’est assez rassurant, car c’est le mode de jeûne qui fait le plus peur et qui est pourtant le plus répandu. Pourquoi fait-il peur? On ne peut rien absorber que cela soit liquide ou solide, et la peur de la déshydratation est grande, c’est quelque chose qui est ancré en nous. Ses bienfaits, sont nombreux car l’absence d’absorption liquide, sollicite davantage la capacité adaptative du corps et permet un drainage en profondeur, notamment l’émonctoire des reins. Néanmoins, pour le suivre de manière stricte, mieux vaut être d’une part habitué au jeûne complet et d’autre part être accompagné, à plus forte raison si vous prévoyez une période supérieure à 24H. Pour rompre ce type de jeûne on commencera à réintroduire l’eau avant tout.

 

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Une des choses importantes à retenir avant de se lancer, c’est que le but étant de nettoyer et donc de faire du bien au corps, on évitera le stress. Se dire que l’on commence un jeûne stricte alors qu’on a jamais jeûné de sa vie, peut-être extrêmement stressant et en se mettant trop de pression on va alors perdre les bénéfices recherchés avec cette pratique en créant du stress oxydatif à l’origine de nombreux maux.

Il vaut mieux commencer par ce que l’on sent le plus accessible, en général le jeûne intermittent de 16h, se fait sans trop de difficultés et portent rapidement ses fruits, notamment sur l’état de fatigue. Même si prendre la décision de jeûner peut parfois être difficile, outre ses nombreux bienfaits, celui-ci nous permet d’être beaucoup plus attentif à ce que nous ingérons, à nos modes de vies, à nos réels besoins physiologiques et permet de trouver ou retrouver des sensations oubliées en appréciant réellement ce que nous mangeons en conscience.

Enfin, je dirai que ce qui peut aider à se lancer plus facilement et avec un maximum de bénéfices, c’est de pratiquer le jeun si possible plutôt lorsque l’on est à l’extérieur, en nature dans le cadre d’une randonnée ou autre. Un moment qui nous fait du bien et nous permet d’être pleinement présent à ce que nous vivons sans s’inquiéter de ce que nous mangerons dans 2h par exemple.

Personnellement, j’ai eu des périodes où de façons naturelles j’arrivais sans m’en rendre compte à jeûner facilement, je vais être tout à fait honnête je ne suis pas dans cette période en ce moment, néanmoins des randonnées se profilant à l’horizon, je pense qu’un jeûne intermittent les accompagneront.

Je finirai en signalant que nous sommes un vendredi soir au mois d’août, je me doute que je n’ai pas choisi le meilleur moment pour publier cet article ;). Je reste néanmoins confiante, cela peut-être justement un point de départ pour peut-être se lancer cet objectif pour septembre et amorcer un nouveau mode de vie.

Très bon week-end, prenez soin de vous.

Chloé

La cystite

En plein coeur de l’été et des vacances pour beaucoup, il est l’heure de lâcher prise et de ne plus être sous contrôle, en profitant du soleil, de ses amis, de sa familles, de la nature, …

En général, on est plutôt en forme et tout va bien, mais un ennemi nous guette, surtout nous les femmes, la fameuse cystite qui est bien plus fréquente en cette période.

Cette infection urinaire peut avoir diverses causes, en général elle est liée à la bacterie Escherichia Coli qui remonte dans la vessie, mais dans le doute il est bon de consulter un médecin pour poser le diagnostic et s’assurer que ce ne soit pas plus grave.

La cystite se caractérise par une envie fréquente d’uriner, des brulures en urinant, de faibles urines dans lesquelles il peut y avoir des traces de sang, une pesanteur dans le bas ventre,… en revanche elle ne provoque pas de fièvre.

Pourquoi a-t-on des cystites?

Plusieurs causes ( non exhaustives) existent chez les femmes, notamment pour des raisons anatomiques ( urètre plus court que chez l’homme) . On notera donc  diverses causes liées à l’apparition d’une cystite, tel que: l’augmentation des rapports sexuels, des vêtements trop serrés, des tissus synthétiques irritants, la prise d’antibiotiques déclenchant une résistance aux bactéries, le diabète, il peut aussi s’agir d’une chute d’œstrogène ( après la ménopause), bref tout un tas de causes peuvent exister, certaines personnes seront plus sujettes à ces infections urinaires, notamment celles qui ont déjà été sondé.

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Comment s’en prémunir?

Il est important de bien s’hydrater, avec de l’eau je précise, car l’alcool n’hydrate pas et qui plus est, il empire la situation. Il faut notamment éviter le vin blanc et le champagne mais aussi le café, le thé, les aliments acides ( voir mon article sur l’équilibre acido-basique:  L’équilibre acido-basique) , uriner après chaque rapport sexuel, favoriser les sous-vêtements 100% coton biologique, préférer des vêtements amples, éviter les modes protections hygiéniques invasifs tel que les tampons, aller aux toilettes aussi souvent que nécessaire, s’essuyer d’avant en arrière, boire des jus de légumes verts.

Les plantes à la rescousse

Toujours présentent diverses plantes vont permettre d’une part de prévenir l’apparition de la cystite mais aussi de la calmer.

La bruyère et la busserole sont considérées comme des antiseptiques naturels des voies urinaires et sont de ce fait d’une grande aide en cas de cystite.

Recette: Pendant 10jours, en infusion: busserole, bruyère et échinacée à raison de 3 c à c de se mélange, à boire plusieurs fois par jour.

Le cramberry ou canneberge qu’on ne présente plus permet de limiter la prolifération des bactéries pathogènes  tel que E.coli  et de réduire les éventuelles récidives et ce grâce à la proanthocyanidine que celui-ci contient. A boire en jus non sucré et de qualité biologique.

Vous pouvez retrouver la synergie de la bruyère et du cramberry associé à l’hibiscus ( drainant) et au zinc ( équilibre acido-basique) dans un complexe très efficace à faire en cure sur 15 jours chez Natural Nutrition, sous le nom Cyst-élim ( bénéficiez de 20 % de remise en entrant le code CHLOE20).

Les probiotiques

L’intestin est colonisé par des bactéries nécessaires à son équilibre. Comme précisé plus haut, les voies urinaires étant proches, les bactéries se propagent rapidement à celui-ci. Or certaines souches permettent de maintenir un pH optimal et de lutter contre les bactéries pathogènes, c’est le cas de Lactobacillus rhamnosus et Lactobacillus acidophilus, toutes 2 présentes dans le complexe Purbiotik  à faire en cure de 30 jours ( 20% de remise avec le code CHLOE20).

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Le sujet est vaste et mérite d’être abordé de façon individuelle comme toujours, néanmoins vous avez ici pas mal de pistes naturelles pour soulager ce désagrément. J’insiste néanmoins sur le fait qu’il faille vraiment faire un diagnostic auprès d’un médecin, afin d’écarter tout autre pathologie plus grave.

Je vous souhaite un beau mois d’août, en forme, serein et heureux.

 

Prenez soin de vous,

 

Chloé,

Les modes de cuisson

Bien choisir ses aliments est primordiale pour bien manger. Les choisir le plus brut possible, de saison, de qualité biologique ou raisonnée, de productions plutôt locale lorsque cela est possible,…

Mais le meilleur aliment du monde aussi bio soit-il, aussi nutritif soit-il peut rapidement se transformer en « poison » selon la manière dont il est cuisiner et plus précisément selon la manière dont il est cuit. En revanche, je tiens à préciser que je ne suis pas crudivore et n’encourage pas particulièrement ce courant, l’important est d’être à l’écoute de son corps et notamment de son intestin.

Concernant donc les modes de cuisson, je vais commencer par la star de l’été qui est surtout une animation offrant un moment conviviale, mais c’est bien là son seul avantage, il s’agit du barbecue…

Le barbecue

Le barbecue est un mode de cuisson à très haute température ( 300 C° en moyenne). Bien souvent il sert à cuisiner des aliments gras ( saucisses, merguez,…) ce qui le rend hautement dangereux quand on sait qu’au dessus de 100 C° les graisses se transforment en produits toxiques et cancérigènes. Lors du chauffage des graisses se dégage de l’acroleine ( substance retrouver dans les gaz d’échappement de moteur.. hummm bon appétit biensûr) qui est cancérigène évidemment mais qui est aussi facteur de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Aussi dans le but d’avoir une bonne hygiène alimentaire, le barbecue est vraiment un mode de cuisson à limiter ou même à éviter. Si vraiment vous y tenez, il vaut mieux favoriser les barbecues à la vertical pour limiter le dépôts de graisse, mais cela reste un mode de cuisson beaucoup trop fort et pas idéal pour la santé malgré tout.

Le Micro-onde

Il divise depuis toujours,  ce qui est certains c’est qu’il ne faut pas rester proche d’un micro-onde à cause des radiations qu’il produit, surtout s’il n’est pas bien isolé. Des études ont montré que consommer des aliments cuit ou réchauffés au micro-onde, en plus d’enlever les nutriments dans l’aliment, auraient notamment une incidence sur le taux de cholestérol.

Il est donc préférable de le limiter le plus possible et surtout d’éviter d’utiliser du plastique au micro-onde!

 

La friture

En plus d’être très grasse, la friture est un réel danger pour notre santé, puisque si celle-ci est chauffé au-delà de 180C°, se forme de l’acrylamide, substance cancérigène.

Quoi qu’il en soit tous ce qui est frit, perd de sa valeur nutritionnelle originelle et expose à des risques cardiovasculaires ainsi qu’au diabète de type 2.

Rien de nouveau, mais c’est toujours bon de le relire: La friture est à fuir!

 

La Cuisson à l’eau

Un mode de cuisson qui ne comporte pas de risque mais malheureusement fait perdre une bonne partie des nutriments des aliments qui cuisent dans l’eau. Cette cuisson convient surtout aux soupes puisqu’on consommera cette même eau, sinon c’est juste dommage de perdre un peu en qualité de nos aliments.

Petit aparté, plus vous faites bouillir un aliment, plus son index glycémique augmente.

Le four

Idéalement, on évite toute cuisson au-dessus de 180C°, souvent la température au-delà de laquelle on va faire caraméliser un aliment et donc produire, à notre insu, des substances chimiques néfastes pour notre santé. Bien choisir ses matières grasses, certaines huiles ne supportant pas la chaleur, comme l’huile de colza par exemple.

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La cuisson à la vapeur

Idéalement on ne dépassera pas les 100 C° pour ne pas perdre de micronutriments. Grâce à la chaleur et l’environnement humide qu’elle dégage, la cuisson vapeur permet de chauffer les aliments en gardant leur valeur nutritive et en préservant notre santé. Elle est aussi plus légère, pas inintéressant en ce moment.

Après la cuisson à a vapeur, vous pouvez assaisonner avec une huile d’olive par exemple et pour varier n’hésitez pas à user des épices.

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Pour finir

Biensûr, les cuissons plus caramélisée ( et donc offrant plus  de saveurs pour certains) produites par la réaction de Maillard, ne sont pas réalisables avec la cuisson à la vapeur, aussi on peut simplement garder tout cela à l’esprit et veiller à alterner entre manger cru, à la vapeur, ou un peu plus caramélisé mais avec parcimonie.

L’idée reste quand même de se faire du bien, donc oui il faut penser à sa santé mais il faut garder le plaisir gustatif. Et autre chose, pour apprécier un bon repas, partagez le avec des personnes que vous aimez.

Belle soirée,

Les huiles de beauté

Dans ce business que sont les cosmétiques, on a vite fait de s’y perdre au vu du nombre incalculable de substances qui sont utilisées dans un seul et même produit. Alors oui, il y a les applications ( j’en utilise certaines moi même), mais elles ne prennent pas tout en compte ( certains silicones, comme le dimethicone qui n’est pas dangereux certes, mais qui obstrue les pores de la peau et alourdi les cheveux en étouffant le cuir chevelu et pas terrible pour l’environnement… ) et les formules des produits changeants souvent il faut bien rester sur ses gardes.

Il est donc important de rester vigilant surtout quand la liste des ingrédients est à rallonge! Je pense qu’on continue d’en apprendre chaque jour sur tout ce que nous utilisons, à plus forte raison dans le monde ultra-consumériste dans lequel nous vivons, et bien que j’apprécie utiliser des crèmes pour certains produits ( les plus simples possibles et biologiques) , j’essaie de me tourner de plus en plus vers les huiles ( végétales et essentielles, mais nous parlerons des huiles végétales uniquement aujourd’hui).

Voilà donc ce qui me pousse à parler aujourd’hui de  quelques huiles végétales dont la composition est beaucoup plus simple à comprendre.

Avant toute chose pour prendre soin de la peau, je vous encourage vivement à pratiquer le brossage à sec, pour ceux et celles qui souhaitent en savoir plus vous pouvez retrouver toutes les informations sur le sujet  sur ce lien: Le brossage à sec

 

Concernant les huiles, je vais en présenter quelques une ici avec quelques précisions sur leurs compositions et je présenterai uniquement leurs bienfaits beauté et non culinaire pour cet article.

Dans les grandes lignes, je vais parler de l’acide linoléique qui est un acide gras polyinsaturé ( oméga 6) intéressant en cas de sécheresse de la peau ainsi que de l’acide alpha linolénique ( oméga 3) qui est également un acide gras polyinsaturé aidant au renouvellement cellulaire . L’acide oléique quand à lui est un acide gras mono-insaturé ( oméga 9) idéal pour l’hydratation de la peau.

L’huile de noyau d’abricot

Elle contient de l’acide oléique en quantité et aussi de l’acide linoléique ( omega6). Elle est régénérante et revitalisante et lutte contre les effets du vieillissement grâce aux vitamines A et E qu’elle contient. Elle convient plutôt aux peaux sèches.

L’huile d’Argan 

Elle contient de l’acide oléique et linoléique ainsi que de la vitamine E et des caroteinoïdes. Elle redonne souplesse et élasticité à la peau. Elle est antioxydante et anti-âge, plutôt à conseiller pour les peaux sèches et/ou matures.

L’huile de bourrache 

Riche en acide-gamma-linolénique et acides gras polyinsaturés, elle conviendra aux peaux ridées qui manquent de souplesse.

L’huile de chanvre

Riche en acide a-linoleique elle calme la peau et prévient du dessèchement ( pourquoi pas en après-soleil).

L’huile de coco

On ne la présente plus, tant elle est à la mode. Elle contient 90% d’acide gras saturés ( acide laurique). Elle est apaisante et protectrice mais attention elle est comédogène, aussi mieux vaut l’éviter sur les peaux à tendance acneique ou grasse. En revanche, en masque sur les cheveux  une fois par semaine avant le shampoing, elle est remarquable.

L’huile de germe de blé

Riche en acide linoléique ( omega 6), en carotenoïdes ainsi qu’en vitamine E et K, elle est protectrice et réparatrice, elle nourrit les peaux sèches et déshydratées. Vous pouvez l’utilisez avec des compresses chaudes pour éliminer le cellules mortes et donner de la fraicheur au teint. Elle est assez grasse à l’application, ayez la main légère ou couper là avec une autre huile. Elle est également comédogène.

 

L’huile de jojoba 

Riche en acide oléique, elle prévient du dessèchement mais convient surtout très bien aux peaux mixtes à grasse car sa composition se rapproche du sébum sécrété naturellement et a donc une action anti- séborrhique.

L’huile de noisette

Riche en acide oléique, elle pénètre facilement et peut-être utilisée sur les eczémas secs.

L’huile d’Onagre

Elle est très riche en acide linoléique. Elle est une excellente régénérante cellulaire et un bon premier anti-ride. Elle est également anti-inflammatoire et s’adapte à tout type de peau.

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L’huile de pépin de raisin

Elle contient surtout de l’acide linoléique et des flavonoïdes. Elle est idéale pour les massages ( excellente base à associer avec des huiles essentielles si on veut une odeur car la sienne est neutre), elle est très nutritive et prévient du vieillissement de la peau.

 

L’huile de pépins de framboise

Riche en vitamine E et antioxydants ( acide gallique) et de caroténoïdes. Elle est apaisante et anti-inflammatoires, c’est un bon anti-âge aussi. Mais ce qui est intéressant surtout en ce moment, c’est qu’elle possède un petit indice solaire naturelle ( environ 30), elle sera donc interessante pour préparer la peau au soleil, mais attention il n’est pas recommandé pour autant de s’exposer au soleil avec.

 

L’huile de Cameline

Riche en acide linoléique et acide alpha-linolénique , ainsi qu’en vitamine E elle est apaisante pour les peaux sèches et sensibles.

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L’huile de Calophylle

C’est l’huile du moment si vous avez les jambes lourdes  elle est riche en acide oléique et linoléique et contient aussi de l’acide palmitique ainsi que de la vitamine E. Elle est excellente pour la circulation veineuse.

 

 

Bien-sûr je n’ai pas cité toutes les huiles que l’on peut utiliser ici, peut-être dans un prochain article avec quelques recettes à faire soi-même,  si cela vous intéresse. Ce qui est important c’est de choisir des huiles végétales de première pression à froid et de qualité biologique ou raisonnée.

Quelques sites de références pour bien choisir ses huiles:

Oden

La Compagnie des Sens

Anaé

 

Douce soirée,

 

Chloé