Apprécier l’ennui
Deux mots qui sont rarement employés ensembles, qui sont même un paradoxe! En ce deuxième jour du calendrier de l’avent, je vous propose d’entrer dans l’inconfort puis le bonheur que peux procurer l’ennui.

Une des plus grandes peur de notre époque
J’imagine qu’en lisant ce sous-titre certains se disent que non, ils aimeraient avoir le temps de s’ennuyer parfois, mais qu’ils ne peuvent pas par un emploi du temps trop chargé… possible pour certaines personnes dont les métiers sont très très prenants, mais pour la plupart nous remplissons nous-mêmes notre emploi du temps pour échapper à l’ennui de manière consciente ou insconsciente, et il faut beaucoup de sincérité envers soi-même pour le reconnaître. Et pour cause, l’ennui fait peur, il peut faire ressentir un immense vide, de la solitude, il pousse à se confronter à soi-même en découvrant ses propres vérités profondes qui ne sont souvent pas des plus sympathiques, il peut donner la sensation de rater quelque chose, de ne pas profiter du moment, d’être une personne sans intérêt,…
En dehors de son temps de travail, sans distraction extérieure ou solutions d’évitements comme les écrans, les corvées, les courses, les enfants ( qui n’ont pas besoin qu’on soit collé à eux),…qui sommes-nous? Que recherchons-nous? Où voulons-nous aller?
Apres l’inconfort plus ou moins intense et plus ou moins long selon le niveau que l’on a à fuir l’ennui et en ayant suffisamment de courage et de ténacité, alors l’intérêt de l’ennui apparaît. Pour comprendre nos propres mécanismes face à l’ennui , il peut être intéressant de noter les moments où on se voit combler « un vide » qui est en fait juste l’ennui qui se présente par du scrolling sur le téléphone, le zapping télé, un moment où l’on cherche à combler ce trou dans la journée, et d’analyser ce qu’il se passe en nous, le pourquoi de cet état. A un moment donné il suffit de décider de se confronter à ce moment et de tenir bon. Tenir un carnet de bord sur le sujet peut-être une piste, et qui sait, peut-être vous mettre à l’écriture.

Comme une nouvelle jeunesse
Comme quand nous étions de jeunes enfants et que nos parents nous limitaient ( heureusement) drastiquement l’écran ( on était bien moins sollicité dans les années 80/90 mais tout de même les consoles étaient chronophages), alors la rêverie réapparaît et avec elle des idées, de l’intuition, peut-être aussi des émotions à évacuer qui amènent à trouver où retrouver de la créativité… Une fois cet état trouvé, des choses qu’on avait abandonné où que l’on pensait inadaptées à notre planning peuvent alors être possibles et nous ramener à qui on est vraiment, nos souhaits profonds.
Nous sommes en perpétuel évolution et il est de plus en plus difficile d’être en accord avec soi-même dans tout ce tumulte et ce vacarme que nous fournit la société actuelle. Les réponses sont à l’intérieur, offrez-vous ce cadeau. En espérant que vous ne trouviez pas cet article ennuyeux 😴 😊.
Très bonne journée,
Chloé


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