Les dangers du parfum

Nous vivons une époque où il faut vraiment faire attention à tout quotidiennement.

Vous mangez local, de saison et de qualité biologique? Vous faîtes attention aux crèmes et au maquillage que vous achetez, en les choisissant le plus « naturel » possible et en veillant bien à leur composition? C’est une très bonne chose, mais qui ne vous prémunit pas des nombreux autres poisons que nous avons chez nous… L’un d’entre eux, sur lequel nous allons nous pencher aujourd’hui, est vraiment à analyser de plus près, d’autant qu’il est un grand séducteur qui cache bien son jeu.

Ce séducteur olfactif, c’est le parfum. Ce petit plus qui dans son beau flacon, souvent associé au luxe , raconte une histoire, nous permet de laisser un sillage unique, un atout séduction très souvent. Mais derrière tant de poésie, il cache des composants qui sont bien moins glamour et poétiques et qui ne sont surtout pas sans risque.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tenais à redéfinir ce qu’est un perturbateur endocriniens car il va beaucoup en être question ci-dessous.

Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui vont dérégler le système hormonal et peuvent nuire à la fertilité, au bon développement du foetus et être la cause de certains cancers liés aux hormones, tel que le cancer des testicules, le cancer du sein, le cancer de l’utérus,..

Le souci est que les perturbateurs endocriniens, ne sont pas rares du tout, il y en a presque partout, donc lorsqu’on peut agir, il faut le faire afin de limiter notre exposition.

La composition du parfum

Les parfums dits conventionnels, ceux que l’on trouve le plus facilement ( parfumerie, parapharmacies, grandes surfaces,…) sont formulés à partir de substances chimiques dénaturés, potentiellement nocives pour l’humain et la nature.

Pour fixer le parfum, les phtalates sont souvent utilisées ( interdites dans le bio), or elles sont connues comme étant des perturbateurs endocriniens.

Malheureusement, d’autres substances posent aussi problème, c’est le cas de l’Ethylhexyl Methoxycinnamate qui est un filtre UV qui perturberait la fonction thyroïdienne ( sympa pour du parfum..).

Le Benzophenone, qui est également un filtre anti-UV qui outre ses « vertus » polluantes et irritantes se révèlerait aussi être un perturbateur endocrinien.

Nous trouvons également le BHT dans la belle liste qui compose les parfums « conventionnels ». Celui-ci sert à éviter l’oxydation et bien qu’il remplace le BHA, et également suspecté d’être un perturbateur endocrinien et cancérogène.

 

Que faire? 

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Le tableau n’est pas très engageant, et on comprend un peu mieux l’explosion des problèmes hormonaux et de fertilité auxquels on assiste à notre époque. Sans tomber dans la psychose, il est bon de rester alerte sur ce que nous consommons surtout de manière régulière. Néanmoins, il n’est pas question ici, de faire disparaitre toute coquetterie, il existe biensur des alternatives pour se parfumer sans mettre sa santé en danger.

Ces alternatives sont souvent bio, mais pas uniquement. Autres bonnes nouvelles, elles sentent tout aussi bon, tiennent bien, et sont bien souvent moins onéreuses.

Vous pouvez entre autre trouver votre bonheur chez:

Le bon parfumeur

Acorelle

Les fleurs de Bach

Aimée de Mars 

 

En bonus, je vous mets la liste des allergènes et substances à éviter faîtes par Que Choisir:

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Et tanpis pour le luxe, le vrai luxe, c’est d’être en bonne santé.

Prenez soin de vous.

Chloé

 

Les modes de cuisson

Bien choisir ses aliments est primordiale pour bien manger. Les choisir le plus brut possible, de saison, de qualité biologique ou raisonnée, de productions plutôt locale lorsque cela est possible,…

Mais le meilleur aliment du monde aussi bio soit-il, aussi nutritif soit-il peut rapidement se transformer en « poison » selon la manière dont il est cuisiner et plus précisément selon la manière dont il est cuit. En revanche, je tiens à préciser que je ne suis pas crudivore et n’encourage pas particulièrement ce courant, l’important est d’être à l’écoute de son corps et notamment de son intestin.

Concernant donc les modes de cuisson, je vais commencer par la star de l’été qui est surtout une animation offrant un moment conviviale, mais c’est bien là son seul avantage, il s’agit du barbecue…

Le barbecue

Le barbecue est un mode de cuisson à très haute température ( 300 C° en moyenne). Bien souvent il sert à cuisiner des aliments gras ( saucisses, merguez,…) ce qui le rend hautement dangereux quand on sait qu’au dessus de 100 C° les graisses se transforment en produits toxiques et cancérigènes. Lors du chauffage des graisses se dégage de l’acroleine ( substance retrouver dans les gaz d’échappement de moteur.. hummm bon appétit biensûr) qui est cancérigène évidemment mais qui est aussi facteur de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Aussi dans le but d’avoir une bonne hygiène alimentaire, le barbecue est vraiment un mode de cuisson à limiter ou même à éviter. Si vraiment vous y tenez, il vaut mieux favoriser les barbecues à la vertical pour limiter le dépôts de graisse, mais cela reste un mode de cuisson beaucoup trop fort et pas idéal pour la santé malgré tout.

Le Micro-onde

Il divise depuis toujours,  ce qui est certains c’est qu’il ne faut pas rester proche d’un micro-onde à cause des radiations qu’il produit, surtout s’il n’est pas bien isolé. Des études ont montré que consommer des aliments cuit ou réchauffés au micro-onde, en plus d’enlever les nutriments dans l’aliment, auraient notamment une incidence sur le taux de cholestérol.

Il est donc préférable de le limiter le plus possible et surtout d’éviter d’utiliser du plastique au micro-onde!

 

La friture

En plus d’être très grasse, la friture est un réel danger pour notre santé, puisque si celle-ci est chauffé au-delà de 180C°, se forme de l’acrylamide, substance cancérigène.

Quoi qu’il en soit tous ce qui est frit, perd de sa valeur nutritionnelle originelle et expose à des risques cardiovasculaires ainsi qu’au diabète de type 2.

Rien de nouveau, mais c’est toujours bon de le relire: La friture est à fuir!

 

La Cuisson à l’eau

Un mode de cuisson qui ne comporte pas de risque mais malheureusement fait perdre une bonne partie des nutriments des aliments qui cuisent dans l’eau. Cette cuisson convient surtout aux soupes puisqu’on consommera cette même eau, sinon c’est juste dommage de perdre un peu en qualité de nos aliments.

Petit aparté, plus vous faites bouillir un aliment, plus son index glycémique augmente.

Le four

Idéalement, on évite toute cuisson au-dessus de 180C°, souvent la température au-delà de laquelle on va faire caraméliser un aliment et donc produire, à notre insu, des substances chimiques néfastes pour notre santé. Bien choisir ses matières grasses, certaines huiles ne supportant pas la chaleur, comme l’huile de colza par exemple.

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La cuisson à la vapeur

Idéalement on ne dépassera pas les 100 C° pour ne pas perdre de micronutriments. Grâce à la chaleur et l’environnement humide qu’elle dégage, la cuisson vapeur permet de chauffer les aliments en gardant leur valeur nutritive et en préservant notre santé. Elle est aussi plus légère, pas inintéressant en ce moment.

Après la cuisson à a vapeur, vous pouvez assaisonner avec une huile d’olive par exemple et pour varier n’hésitez pas à user des épices.

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Pour finir

Biensûr, les cuissons plus caramélisée ( et donc offrant plus  de saveurs pour certains) produites par la réaction de Maillard, ne sont pas réalisables avec la cuisson à la vapeur, aussi on peut simplement garder tout cela à l’esprit et veiller à alterner entre manger cru, à la vapeur, ou un peu plus caramélisé mais avec parcimonie.

L’idée reste quand même de se faire du bien, donc oui il faut penser à sa santé mais il faut garder le plaisir gustatif. Et autre chose, pour apprécier un bon repas, partagez le avec des personnes que vous aimez.

Belle soirée,

Les huiles de beauté

Dans ce business que sont les cosmétiques, on a vite fait de s’y perdre au vu du nombre incalculable de substances qui sont utilisées dans un seul et même produit. Alors oui, il y a les applications ( j’en utilise certaines moi même), mais elles ne prennent pas tout en compte ( certains silicones, comme le dimethicone qui n’est pas dangereux certes, mais qui obstrue les pores de la peau et alourdi les cheveux en étouffant le cuir chevelu et pas terrible pour l’environnement… ) et les formules des produits changeants souvent il faut bien rester sur ses gardes.

Il est donc important de rester vigilant surtout quand la liste des ingrédients est à rallonge! Je pense qu’on continue d’en apprendre chaque jour sur tout ce que nous utilisons, à plus forte raison dans le monde ultra-consumériste dans lequel nous vivons, et bien que j’apprécie utiliser des crèmes pour certains produits ( les plus simples possibles et biologiques) , j’essaie de me tourner de plus en plus vers les huiles ( végétales et essentielles, mais nous parlerons des huiles végétales uniquement aujourd’hui).

Voilà donc ce qui me pousse à parler aujourd’hui de  quelques huiles végétales dont la composition est beaucoup plus simple à comprendre.

Avant toute chose pour prendre soin de la peau, je vous encourage vivement à pratiquer le brossage à sec, pour ceux et celles qui souhaitent en savoir plus vous pouvez retrouver toutes les informations sur le sujet  sur ce lien: Le brossage à sec

 

Concernant les huiles, je vais en présenter quelques une ici avec quelques précisions sur leurs compositions et je présenterai uniquement leurs bienfaits beauté et non culinaire pour cet article.

Dans les grandes lignes, je vais parler de l’acide linoléique qui est un acide gras polyinsaturé ( oméga 6) intéressant en cas de sécheresse de la peau ainsi que de l’acide alpha linolénique ( oméga 3) qui est également un acide gras polyinsaturé aidant au renouvellement cellulaire . L’acide oléique quand à lui est un acide gras mono-insaturé ( oméga 9) idéal pour l’hydratation de la peau.

L’huile de noyau d’abricot

Elle contient de l’acide oléique en quantité et aussi de l’acide linoléique ( omega6). Elle est régénérante et revitalisante et lutte contre les effets du vieillissement grâce aux vitamines A et E qu’elle contient. Elle convient plutôt aux peaux sèches.

L’huile d’Argan 

Elle contient de l’acide oléique et linoléique ainsi que de la vitamine E et des caroteinoïdes. Elle redonne souplesse et élasticité à la peau. Elle est antioxydante et anti-âge, plutôt à conseiller pour les peaux sèches et/ou matures.

L’huile de bourrache 

Riche en acide-gamma-linolénique et acides gras polyinsaturés, elle conviendra aux peaux ridées qui manquent de souplesse.

L’huile de chanvre

Riche en acide a-linoleique elle calme la peau et prévient du dessèchement ( pourquoi pas en après-soleil).

L’huile de coco

On ne la présente plus, tant elle est à la mode. Elle contient 90% d’acide gras saturés ( acide laurique). Elle est apaisante et protectrice mais attention elle est comédogène, aussi mieux vaut l’éviter sur les peaux à tendance acneique ou grasse. En revanche, en masque sur les cheveux  une fois par semaine avant le shampoing, elle est remarquable.

L’huile de germe de blé

Riche en acide linoléique ( omega 6), en carotenoïdes ainsi qu’en vitamine E et K, elle est protectrice et réparatrice, elle nourrit les peaux sèches et déshydratées. Vous pouvez l’utilisez avec des compresses chaudes pour éliminer le cellules mortes et donner de la fraicheur au teint. Elle est assez grasse à l’application, ayez la main légère ou couper là avec une autre huile. Elle est également comédogène.

 

L’huile de jojoba 

Riche en acide oléique, elle prévient du dessèchement mais convient surtout très bien aux peaux mixtes à grasse car sa composition se rapproche du sébum sécrété naturellement et a donc une action anti- séborrhique.

L’huile de noisette

Riche en acide oléique, elle pénètre facilement et peut-être utilisée sur les eczémas secs.

L’huile d’Onagre

Elle est très riche en acide linoléique. Elle est une excellente régénérante cellulaire et un bon premier anti-ride. Elle est également anti-inflammatoire et s’adapte à tout type de peau.

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L’huile de pépin de raisin

Elle contient surtout de l’acide linoléique et des flavonoïdes. Elle est idéale pour les massages ( excellente base à associer avec des huiles essentielles si on veut une odeur car la sienne est neutre), elle est très nutritive et prévient du vieillissement de la peau.

 

L’huile de pépins de framboise

Riche en vitamine E et antioxydants ( acide gallique) et de caroténoïdes. Elle est apaisante et anti-inflammatoires, c’est un bon anti-âge aussi. Mais ce qui est intéressant surtout en ce moment, c’est qu’elle possède un petit indice solaire naturelle ( environ 30), elle sera donc interessante pour préparer la peau au soleil, mais attention il n’est pas recommandé pour autant de s’exposer au soleil avec.

 

L’huile de Cameline

Riche en acide linoléique et acide alpha-linolénique , ainsi qu’en vitamine E elle est apaisante pour les peaux sèches et sensibles.

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L’huile de Calophylle

C’est l’huile du moment si vous avez les jambes lourdes  elle est riche en acide oléique et linoléique et contient aussi de l’acide palmitique ainsi que de la vitamine E. Elle est excellente pour la circulation veineuse.

 

 

Bien-sûr je n’ai pas cité toutes les huiles que l’on peut utiliser ici, peut-être dans un prochain article avec quelques recettes à faire soi-même,  si cela vous intéresse. Ce qui est important c’est de choisir des huiles végétales de première pression à froid et de qualité biologique ou raisonnée.

Quelques sites de références pour bien choisir ses huiles:

Oden

La Compagnie des Sens

Anaé

 

Douce soirée,

 

Chloé

 

 

 

 

 

Hydrolat maison

Dans le merveilleux univers de l’aromathérapie on distingue les huiles essentielles des hydrolats. Pour le petit rappel, les huiles essentielles sont des extraits de plantes aromatiques concentrés obtenu par distillation à la vapeur d’eau.

Elles sont très puissantes puisque composées de différents éléments biochimiques, qui leurs confèrent des propriétés bien spécifiques. Lors de la distillation,  on obtient aussi quelques molécules hydrosolubles, c’est l’hydrolat ( aussi appelé eau florale, quand il s’agit de fleurs, comme c’est le cas ici) qui apportent certaines propriétés propre à chaque plante utilisée et qui a l’avantage d’être mieux toléré par le plus grand nombre ( notamment femmes enceintes et enfants, ce qui n’empêche pas de prendre ses précautions et d’être très attentif aux éventuels contres-indications).

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En ce moment dans notre belle région méditerranéenne nous avons l’immense chance de voir fleurir les belles fleurs d’immortelles ( également appelées Hélichryse Italienne) , aussi j’ai eu l’envie d’en utiliser afin de créer mon propre hydrolat.

L’intérêt de faire son hydrolat

Les hydrolats ne pouvant pas se conserver très longtemps reviennent vite cher par rapport aux huiles essentielles, qui elles se gardent bien plus longtemps ( à l’abris de la lumière toujours pour ne pas altérer leurs propriétés). Autre problématique, on les trouve de plus en plus dans un emballage plastique, ce qui en plus d’être nocif pour l’environnement peut altérer la qualité de l’hydrolat qu’il contient. Enfin, dernier avantage et non des moindres, faire ses propres hydrolats est très ludique et permet d’utiliser certaines plantes dont on ne sait que faire parfois, c’est également faisable avec des agrumes.

Les propriétés de l’immortelle:

Celle-ci a des propriétés anti-inflammatoire cutanée, anti-hématomes, cicatrisante, circulatoire et anti-rides.  On dit d’elle qu’en plus de libérer des bleus elle libère aussi des « bleus émotionnels », notamment ceux liés à l’enfance. On l’utilisera en usage externe en compresse sur le plexus solaire par exemple pour apaiser le mental-émotionnel ou directement sur une vrai bosse pour bénéficier de son effet anti-hématome, comme un tonique sur le visage avant de mettre sa crème de jour où elle sera utile contre les cicatrices d’acnés et les rides.

 

En pratique, comment faire son hydrolat sans un alambic?

Il y a plusieurs techniques ( j’en ai essayé quelques-unes), et ai utilisé celle au cuit-vapeur ( possible aussi avec un thermomix en mode varoma, ou une cocotte minute, ce sera la même technique).

Il suffit donc de remplir le réservoir d’eau du cuit vapeur avec de l’eau de source. Puis dans le panier ( voir photo, même si pas très jolie) mettez vos fleurs ( plantes ou agrumes), j’ai personnellement rempli le panier pour avoir un hydrolat plus aromatique ( cette douce odeur de curry 😉 ). Sur le niveau supérieur, placer un bac récupérateur ( c’est ici que vous obtiendrez votre hydrolat). Puis mettez le couvercle en obstruant les aérations de celui-ci, j’ai mis un torchon humide pour ma part ( système D), et sur le couvercle mettez un pain de glaçons qu’il faudra changer quand ceux-ci auront fondu. C’est cette étape qui permet de faire retomber la condensation dans le bac.

C’est parti pour 45minutes pendant lesquelles ça va sentir l’immortelle (dans ce cas précis), mais ça pourrait être tout autre plante. Parfum d’ambiance en prime 😉

Récupérez l’hydrolat qui s’est crée dans le bas et transvasez le dans un récipient en verre teinté idéalement afin de l’abriter de la lumière. Vous pouvez le garder environ 2 mois, attention car il n’y a aucun conservateur et à la différence de l’huile essentielle, l’hydrolat s’altère rapidement .

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Ce petit « do it yourself » ludique et pratique vous permettra de créer toute sorte d’hydrolats. Néanmoins, faîtes bien attention aux propriétés des plantes que vous utilisez, même s’il s’agit d’hydrolat  on ne fait pas n’importe quoi avec..

Je vous souhaite de belles créations aromatiques.

Prenez soin de vous.