Blues d’hiver

En cette veille du solstice d’hiver, il n’est pas rare que certains d’entre nous se sentent moins motivés, ressentent un certains vague à l’âme en ces journées plus courtes, plus sombres et plus froide. Aussi penchons nous vers quelques solutions intéressantes pour faire face à cette période et la rendre plus attrayante. Évidemment, il n’est pas question de dépression, maladie qui nécessite un accompagnement médical,je parle bien ici du blues saisonnier.

Souvent ce trouble saisonnier peut provoquer une grande fatigue, des changements d’humeur soudains, un manque de motivation,…Le manque de luminosité est en grande partie responsable de cela, le cerveau produisant moins de sérotonine précurseur de la production de mélatonine. De ce fait, une des choses les plus importantes à faire chaque jour en hiver c’est de sortir à la lumière du jour, quelque soit le temps ( se forcer à sortir pour certains) au moins une heure, prendre l’air, faire une balade, pendant la pause déjeuner par exemple. Dans la maison, aérer et faites en sorte de laisser entrer un maximum la lumière du jour, ouvrez les rideaux, remontez les moustiquaires, désencombrez s’il y a des choses devant les fenêtres, l’idée est de maximiser la lumière naturelle dans la maison. Également, si possible en extérieur, pratiquez une activité physique qui permet de sécréter de la dopamine et de l’endorphine, des « anxiolytiques » naturels, qui évitent la morosité. Si vous ne pouvez pas profiter de la lumière chaque jour en raison d’un planning trop chargé, pensez à la luminothérapie ( cela peut-être une idée de cadeau de noël), en effet cette lampe qui filtre les rayons UV aide à réguler la production de mélatonine. En parallèle de tout cela évidemment on gardera une alimentation équilibrée mais suffisamment consistante, en hiver il est important d’avoir une alimentation plus riche en bon gras notamment comme les oléagineux, du chocolat noir à minimum 85%, des aliments riches en vitamines et minéraux, la meilleure solution pour ne pas se tromper c’est de manger de saison 😉.

Un peu d’été dans l’hiver peut vous aider à affronter ce spleen. Quand je parle de l’été, je pense tout de suite à elle, la lavande! En effet, son huile essentielle peut vous aider à mieux vivre la période. 2 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie Lavandula angustifolia pure, à l’intérieur des poignets à respirer 3 fois par jour pour voir la vie du bon côté. Vous pouvez aussi dans le même temps la diffuser dans les pièces de vie, elle aidera à un meilleur sommeil et calmera l’irritabilité. Vous pouvez aussi appliquer 2 gouttes pures sur les tempes, très apaisant. (Plus d’infos sur la lavande ici).

Nb: Ces informations ne dispensent pas d’un avis médical, les huiles essentielles doivent être utilisées avec précaution. En cas de doutes, demandez conseils à votre médecin.

Enfin une des choses importante dans la vie en général mais encore plus en hiver est de partager des moments avec les autres. Certes il y a les fêtes qui sont propices à retrouver ceux que l’on aime, mais même après il est bon de créer du lien, c’est une des plus belles manières de cueillir le jour et de le rendre inoubliable. Chaque jour peut être une fête en soi.

« Le bonheur n’est pas toujours
dans un ciel éternellement bleu,
mais dans les choses les plus
simples de la vie. »

Confucius

Bon mercredi,

Chloé

Nos sens, notre équilibre

Ce 19 décembre, abordons une des notions importantes en Ayurveda, à savoir, nos sens. Le fonctionnement de ces derniers doit être optimale d’après l’Ayurveda afin de permettre un bon etat mental. Il s’agit du bon fonctionnement des cinq sens de perceptions que l’on connaît , l’ouïe, le goût, la vue, l’odorat et le toucher. Le sixième sens serait le mental dont on a parlé hier ( article du 18 décembre ici ) et serait ainsi directement impacté en cas de non utilisation ou à l’inverse d’abus de nos sens.

Chacun de nos sens est rattaché à un organe, les yeux pour la vue, les oreilles pour l’ouïe, la langue pour le goût, le nez pour l’odorat et la peau pour le toucher. En ayurveda, chaque sens est rattaché à l’un des cinq éléments de la nature. L’élément feu est lié aux yeux, la terre à l’odorat, l’eau au goût, l’air au toucher et l’éther à l’ouïe. Ainsi chaque dosha (voir l’article sur les doshas ici) donner lieu à une plus grande sensibilité selon son élément et son sens associé. Par exemple, une personne dont la prédominance est Vata qui correspond à l’air et l’espace aura une ouïe et un toucher plus développés. Pour Pitta, qui est lié au feu et à l’eau, ce sera la vue et le goût qui seront plus développés. Et enfin pour Kapha, lié à la terre et à l’eau ce sera l’odorat et le goût qui seront exacerbés.

L’eau, le feu, la terre, l’air et l’éther.

Tout cela amène a porter attention aux sens qui prédominent chez nous et à leur juste utilisation. Pour la vue on évitera de passer des heures sur des écrans avec lumière bleue. Pour l’ouïe mieux vaut éviter les écouteurs avec ou sans fil,…mais cela est aussi valable pour l’énergie que nos sens reçoivent comme des images ou des paroles violentes ou triste par exemple, que l’on reçoit ou que l’on véhicule. En effet, cela peur à terme conduire à des déséquilibres du corps et de l’esprit.

En yoga, un des moyens de prendre soin de ses sens et Pratyahara, le « retrait des sens »en sanskrit qui est l’un des pré requis avec Dharana, « l’état de concentration », pour pratiquer Dhyana « la méditation ». Cela pourrait être un sujet à approfondir dans un prochain article.

Ainsi en utilisant bien nos sens et en apprenant à nous connaître plus en profondeur nous veillons à conserver un bon état, tant physique que mental. Gardons à l’esprit que nous avons quatre dimensions à équilibrer qui sont le corps, les sens, le mental et la conscience.

« Le calme, la quiétude, sont choses qui dépendent plus des dispositions intérieures de l’esprit que des circonstances extérieures et l’on peut les goûter même au milieu d’une apparente agitation.» Alexandra David-Néel

Douce journée,

Chloé

Rions

Ce 17 décembre, penchons nous sur un invité que tout le monde apprécie la plupart du temps surtout lors de partages avec nos proches pendant la période des fêtes: le rire!

Quand nous sommes enfant, le rire est en général dans notre nature. D’après une étude de l’université du Kentucky, un adulte rirait environ 17 fois par jour, alors que chez l’enfant ce serait 300 fois par jour! On constate bien là la perte de l’insouciance de l’enfance qui a laissé sa place au stress et aux soucis… Mais ce n’est pas irréversible, il est toujours temps de retrouver sa joie et son rire, surtout quand on connaît les bienfaits qu’il procure.

Quelques bienfaits du rire

Il a été montré que rire renforcerait nos défenses immunitaires, améliorerait le sommeil, l’humeur évidement ( voir l’article ici) , aiderait à avoir une meilleure respiration, une meilleure digestion aussi, une plus grande résistance face à la douleur, et aiderait aussi à mieux gérer notre stress et diminuer l’anxiété en augmentons notre taux d’endorphine. Cette liste est non exhaustive, quand à l’impact sur notre manière d’aborder la vie, j’apprécie la définition d’Irene Frain: « La définition du rire ? Le plus grand antidépresseur. »

Comment rire plus?

Une des choses contagieuses qu’on apprécie c’est bien le rire. En effet, celui-ci se propage, qui ne s’est jamais mis à rire rien qu’en voyant une personne à côté de lui être prise d’un fou rire? En général, on ne sait pas pourquoi, mais tout à coup on se retrouve nous aussi à rire, et même sans raison cela fait immédiatement du bien. Donc une des premières choses à faire pour plus rire est de s’entourer de personnes qui véhiculent joie et bonne humeur avec qui l’on peut partager par exemple un bon jeu de société. Pour rire je trouve que les jeux où il faut faire deviner quelques choses en faisant preuve d’imagination comme le « tabou » ou « dessiner c’est gagné », sont des jeux qui assurent généralement des fous rires. Néanmoins, et particulièrement dans nos époques où chacun se trouve de plus en plus isolé, il n’est pas si facile de pouvoir partager ce genre de moments avec des proches, aussi il existe des clubs de rires 🤣 ( même en ligne, pour les plus isolés) ou même des thérapies par le rire, comme par exemple le yoga du rire. Enfin, pour rire plus souvent, un bon film ou une série rigolote, aident bien aussi; ma madeleine de Proust: les films avec Louis de Funès, fou rire assuré pour ma part 😂.

Ainsi il est recommandé de rire au moins 10 à 15 minutes par jour, sachant que forcé ou pas, l’impact est le même, puisque le rire est une réaction mécanique involontaire à une stimulation plaisante. C’est le moment de préparez votre stock de bonnes blagues pour les fêtes 🥳 .

Commencer chaque jour en riant, une belle manière de cueillir le début de chaque journée et de se faire un beau bouquet de joie à la fin de celle-ci, évidemment cela permet de s’endormir plus sereinement ( voir article Sommeil précieux).

« Le rire est le premier pas vers la libération. On commence par rire. On rit donc on se libère. On se libère donc on peut combattre. » Maryse Condé

Je vous souhaite un joyeux dimanche 🥰

Chloé

Provoquer sa chance

Ce samedi 16 décembre, nous allons parler de la chance 🍀 fruit du hasard ou peut-être pas… en effet, si l’on s’en réfère à la lettre d’Epicure à Ménécée, le bonheur dépend de nous, nous sommes créateur de notre vie.

En effet, la question de la chance est souvent mise en lien avec l’accès au bonheur, qui induit cette notion de chance de par son étymologie, « bon », l’opposé du mauvais et « heur » qui vient de augurium en latin et qui signifie augure. Ainsi le mot bonheur, dans son étymologie, évoque la chance puisque cela signifie littéralement de bon augure, d’où son lien avec la chance , d’ailleurs il est très fréquent d’entendre « Tu as de la chance 🍀 ! » quand quelque chose de plutôt sympathique nous arrive et que nous partageons notre bonheur. C’est typiquement le genre de phrase qui donne envie de développer la définition de cette fameuse « chance ». Car en réalité le mot bonheur a un tout autre sens désormais, il a davantage à avoir avec la joie ou la félicitée qu’avec la chance, mais voyons cela plus en profondeur.

Vous connaissez les cercles dis vertueux ou au contraire vicieux, c’est précisément comme cela qu’il faut aborder la chose. Pour Epicure, le bonheur s’obtient par le biais de nos choix et de nos actions qui doivent être éclairés. En effet, rappelons bien que la notion de plaisir synonyme de bonheur chez Epicure est l’absence de douleur, ainsi cela suppose de faire des choix qui ne comportent pas de conséquences néfastes pour nous, ce qui est souvent oublié pour les personnes qui s’identifient à la pensée d’Epicure. Avec cela en tête, il est évident que la chance se provoque par la succession de choix que nous faisons. Par exemple, si vous souhaitez rencontrer des personnes dans le milieu de l’art, un des choix qui peut provoquer cette « chance » est simplement de commencer à se rendre dans des expositions, discuter avec des personnes de ce milieu,… cela est valable pour tout autre situation voulue. Pour provoquer sa chance il y a aussi un chemin, un code de vie qu’Epicure partage dans sa lettre à Ménécée. En effet, avant toute chose il parle de la santé du corps et de la tranquillité de l’âme qui sont pour lui la perfection d’une vie heureuse… ces mots ramènent donc bien au fait de tout mettre en œuvre dans sa vie pour être aligné avec son corps et son âme, et qu’avec cette base solide, alors nous pouvons provoquer notre chance chaque jour.

Pour finir et bien cibler la chance que nous voulons provoquer, voici une citation de cette lettre qui aide à faire de meilleurs choix: « …il est préférable que, dans nos actions, ce que nous avons décidé avec raison ne soit pas favorisé par la fortune. »

Bon week-end et pensez à provoquer votre chance!

Chloé