Le GABA

Le 8 décembre j’ai toujours une recherche particulière pour mes articles, en cette fête des lumières 💡 . Cette année je fais le choix de vous parler sommairement d’un neurotransmetteur connu sous le nom de GABA, autrement appelé l’ acide gamma-aminobutyrique. Ce neurotransmetteur n’est pas des moindres puisqu’il est le principal neurotransmetteur du système nerveux central chez l’être humain. Je vous en parle aujourd’hui car il permet de réguler l’activité nerveuse en ayant ainsi une action sur stress et anxiété. C’est un inhibiteur de l’activité cérébrale qui va aider pour retrouver le calme et un sommeil plus apaisé.

Plus qu’intéressant pour une vie où l’on ne cède pas au moindre stress ou même à la panique, voyons ce qui trahit un déficit en GABA.

Un mode de vie trop speed, un manque de sommeil récurent, une alimentation trop acide, une intolérance au gluten, sont autant de facteurs non exhaustifs en causes dans le manque de GABA. Ceci étant notre second cerveaux, l’intestin donc, produit aussi ce neurotransmetteur, ce qui en cas de porosité intestinale va empêcher cela. Aussi il sera important de chercher à augmenter celui-ci et nous allons voir comment.

Méditer

Bien sûr comme la plus part du temps, c’est vers l’alimentation que l’on va se tourner afin de consommer de la nourriture riche en acide glutamique qui est précurseur de GABA.

On se tournera alors vers les oléagineux 🌰, les agrumes 🍊, les pommes 🍏, les bananes 🍌, les pommes de terre 🥔, les lentilles , les épinards 🌿, la morue 🐟,… autant d’aliments qui grâce à l’acide glutamique aideront à augmenter le niveau de GABA.

Mais ce n’est pas tout, le yoga et la méditation comme on le sait ont une incidence positive sur le stress et pour cause, ils participent tout deux à augmenter le niveau de GABA en se reconnectant en l’instant présent.

Les bons aliments

Enfin, il est aussi possible de se supplémenter en GABA avec des compléments alimentaires si besoin. Demandez toujours l’avis de votre médecin, sachant que ces compléments sont déconseillés aux femmes enceintes, en cas de prises médicamenteuses pour la pression artérielle, l’épilepsie,..

En espérant que votre GABA soit suffisant et que cette journée vous soit lumineuse.

Chloé

Saveurs hivernales

En ce 7 décembre, nous ne sommes plus qu’à 14 jours du solstice d’hiver, et on sent bien que l’automne commence à tirer sa révérence annuelle. Tout étant cyclique, il est intéressant d’en tenir compte dans notre quotidien et de largement s’inspirer de la nature et des éléments. C’est à nouveau dans l’ayurveda que l’on retrouve cette approche en lien avec les Doshas ( dont le lien de l’article est ici et que je vous invite à lire ou relire pour une meilleure compréhension de cet article) qui sont étroitement liés aux changements de saisons.

En effet, selon le climat un des trois Doshas va être exacerbé. Le froid et l’humidité sont liés à Kapha qui sera alors augmenté, alors que le froid sec lui viendra augmenter Vatha. Quand à Pitta, c’est la chaleur et la sécheresse qui le domine. C’est donc en fonction du climat que les doshas seront soit renforcés soit affaiblis selon le dosha dominant chez chacun d’entre nous. Ainsi, Vatha correspond à l’automne frais, sec et venteux, Pitta c’est le temps de l’été, chaud et sec, enfin Kapha se retrouve en hiver avec le froid et l’humidité mais aussi au printemps. Néanmoins dans notre région au climat plutôt sec et venteux ( à part ces derniers temps ) l’hiver est souvent lié à Vatha avec un froid sec.

Nous allons pour l’heure parler de la saison d’hiver qui arrive, et donc nous focaliser sur Vatha et Kapha.

Pour lutter contre le froid notre corps utilise plus d’énergie, c’est à dire qu’il attise Agni ( voir article du 1er décembre sur le sujet ici) pour maintenir la température corporelle, c’est ce qui explique le besoin de nourriture plus consistant à cette période là. Néanmoins, si vous avez Kapha dominant, Agni étant plus faible, une prise de poids peut survenir, manger chaud et relevé est d’autant plus nécessaire pour attiser le feu digestif. Nous allons donc chercher en cette saison à réduire Kapha, notamment par une alimentation adéquate et voici ce que propose l’ayurveda à ce sujet.

En effet la saveur relevée stimule le feu digestif ( Agni). On la retrouve dans les épices: piment 🌶, gingembre, poivre, curcuma,… Elle aide à purifier et détoxiquer le corps et stimule donc la digestion ( pensez-y pour vos repas de fêtes 🥳 ). C’est une saveur à privilégier, tout comme la saveur amère que l’on retrouve dans les légumes et certaines plantes médicinales ( pissenlits, galanga, épine-vinette,…) et qui stimule également la digestion. Cette saveur aide aussi à réduire l’appétit ( pas mal aussi pour les fêtes 😉). Enfin la saveur âpre est asséchante et se trouve dans les légumineuses, les pommes, les choux,… mais aussi l’ortie, la sauge, les feuilles de framboisier, …

Enfin, on préférera une alimentation cuite ( avec de bons modes de cuissons sains bien sûr) plutôt que le cru surtout le soir.

Néanmoins si le temps devient froid et très sec et/ou si vous êtes Vatha, prudence avec ces saveurs qui augmentent Vatha et surtout la saveur âpre qui assèche.

Voilà pour ces très quelques conseils qui restent très léger mais qui peut-être attiseront votre curiosité sur cette philosophie de vie qui fait référence à beaucoup de choses sur chaque partie de la vie. On en reparlera sûrement ici, il y a tellement de choses à dire. Ce qui reste intéressant c’est que grâce à l’ayurveda on voit bien de manière simple et logique qu’il faut être très à l’écoute de son corps pour pouvoir adapter le mode de vie le plus adéquat avec soi-même.

Je vous souhaite une belle et savoureuse journée de fin d’automne.

Chloé

4 decembre: Blé de l’espérance

En ce 4 décembre, j’ai fais quelques recherches sur l’histoire de Sainte Barbe, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est assez édifiant et porteur d’espoir bien que barbare, je vous encourage à aller la lire, puisque je ne développerai pas ce sujet ici. En revanche, je vais parler de la tradition du blé 🌾 de l’espérance très présente en Provence, qui consistait à semer le 4 décembre le blé de la récolte précédente qui laissait présager une belle récolte pour l’année suivante. Aujourd’hui cette tradition est que chaque famille sème dans 3 coupelles du blé, des lentilles,… qui doivent être robustes et bien verts pour Noël 🎄 d’ailleurs il décorera la table des 13 desserts de noël 🎄 après jusqu’à l’épiphanie il sera placé dans la crèche d’après la tradition.

Alors à cette occasion j’avais envie de vous parler d’un blé 🌾 ancien, qui revient sur le devant de la scène pour notre plus grand bonheur. Il s’agit du Khorasan, que vous trouverez souvent sous la marque Kamut, gage de qualité. Il serait originaire d’Egypte où on lui prêtait mille vertus, après un bref succès aux États-Unis après la seconde guerre mondiale, c’est dans les années 80 qu’un biochimiste canadien développera la culture du blé khorasan sous la marque Kamut visant à protéger les semences de toute manipulation génétique et obligatoirement en culture biologique. A l’origine les cultures se faisaient exclusivement dans le Montana, mais grâce à la ténacité d’un agriculteur déterminé en Provence , nous avons désormais d’excellents blés khorasan chez nous qui respectent parfaitement la charte qualité initiale, voire qui la supplante ;).

Venons-en à ce qui nous intéresse pourquoi est-ce mieux que le blé puisqu’il contient tout de même du gluten?

Tout d’abord même s’il contient du gluten, celui-ci est mieux tolérer par les personnes qui y sont sensibles ( attention ⚠️ pas en cas de maladie cœliaque avérée , ça reste du gluten), ensuite ses qualités nutritionnelles sont remarquables en comparaison au blé. En effet, il est riche en protéines aux alentours des17g pour 100g, et apporte sélénium, magnésium et phosphore en quantité intéressante, son index glycémique est plus faible que celui du blé. Enfin, son petit goût de noisettes est exquis, d’ailleurs sa cuisson laisse une odeur légèrement sucrée je trouve, très agréable.

Et pour preuve, quoi de mieux qu’une petite recette d’hiver à base de blé khorasan en cette Sainte Barbe? En voici une inspirée du risotto mais sans riz 🍚 Si vous souhaitez la faire pour ce soir en revanche, dès le matin il faudra mettre le blé khorasan à tremper pendant au moins 12h 🕛 car il est assez long à cuire.

Blé khorasan

Ingrédient pour 2 personnes:

– 200g de blé khorasan

– 3/4 carottes de couleurs

– la moitié d’un céleri rave

– 5/6 belles feuilles d’épinard

– 2 gousses d’ail

– 1 filet d’huile d’olive

– 20cl de crème d’amandes

Faites tremper le blé khorazan pendant 12h. Préchauffez votre four à 180C.

Puis rincez le blé khorazan et portez à ébullition dans 3fois son volume d’eau salée; laissez cuire 50minutes à feu doux. En parallèle dans une cocotte céramique type roaster, faite revenir l’ail haché dans un filet d’huile d’olive, et ajoutez y les carottes couleurs 🥕 coupées en lamelles, les feuilles d’épinards grossissent coupées et le céleri rave grossièrement coupé. Puis ajoutez le blé khorazan cuit, la crème d’amande, une pincée de sel et 20cl d’eau, enfournez pour 20minutes à 180C. Et bon appétit 😋

Blé Khorazan façon risotto

Je vous souhaite une belle et douce Sainte Barbe, qui cette année tombe à la nouvelle lune 🌑 et s’accompagne d’une éclipse solaire et éclipse lunaire! A plus forte raison pensez à faire pousser votre blé 🌾 et gardons toujours l’espoir ✨.

A demain,

Chloé

Gâteau cru myrtilles/lavande

La saison de la myrtille, ce petit raisin des bois, est à son comble en ce moment pour notre plus grand plaisir, puisqu’elle court de juin à septembre. Aussi pour en profiter pleinement, je vous propose une petite présentation de celle-ci accompagnée d’une recette qui conservera tout les bienfaits de la myrtille.

Présentation

Ce petit fruit de la famille des ericacées est riche en eau, en glucides ainsi qu’en anthocyanes ( le fameux pigment naturel qui donne sa couleur bleutée à la myrtille) qui ont des vertus tonifiantes au niveaux des vaisseaux sanguins et sont donc intéressants en cas de problèmes de circulation ( jambes lourdes, hémorroïdes,…). La myrtille contient aussi des acides organiques tel que l’acide malique, l’acide citrique et l’acide ascorbique (vitamine C), ainsi que des proanthocyanidols ( un polyphenol) qui lui confère des vertus antioxydantes.

Il est alors important de garder intact tout ces précieux bienfaits, en évitant la cuisson. Voilà pourquoi sans plus tarder je vous propose une recette crue, très rapide à réaliser, sans sucre ajouté, sans farine sans produits d’origine animale et sans gluten ( mais que reste-t-il alors? 😉 beaucoup de choses promis :)) , mais riche en saveur je vous le promets :). Idéale si vous avez des myrtilles à passer ( en frais on les conserve pas plus d’une semaine au réfrigérateur), mais sachez que vous pouvez aussi utiliser des myrtilles congelées bio ( j’ai d’ailleurs fait un mix des deux pour ma part).

La recette

Ingrédients ( pour 4 personnes):

– 100g de noix de cajou sans sel

– 40g de pâte de dattes

– 1 pincée de sel

– 1 c à c de sommités fleuries de lavande vraie bio

– 200ml de crème de coco ( j’utilise celle à fouetter de chez Base, mais une autre avec au moins 20% de matière grasse fera l’affaire)

– 150g de myrtilles fraîches ou congelées ( j’ai fait un mix des deux ici, en utilisant les fraîches surtout pour le décor, ces dernières étants plus craquantes avec une meilleure tenue)

– 5/6 gouttes d’huile essentielle de vanille

– pour le toping au choix, zeste de citron 🍋 , sommités fleuries de lavande🌸, feuilles de menthe bergamote fraîche coupées 🌱, copeaux de noix de coco 🥥 ,…

Dans un blender mixez les noix de cajou, le sel et la pâte de dattes. Il s’agira du fond de votre gâteau, on veillera donc à bien aplatir la pâte obtenue au fond d’un moule à manquer, qu’on gardera au frais en attendant d’élaborer le reste de la recette.

Ensuite toujours dans le blender préalablement nettoyé, ajoutez environ 100g de myrtilles, l’huile essentielles de vanille, la crème de coco et la cuillère à café de fleurs de lavande. Mixez afin d’obtenir un bel appareil que l’on viendra superposer sur la pâte qui reposait au réfrigérateur jusqu’alors. Ajoutez les myrtilles dessus ainsi que le toping de votre choix. Réservez le tout au minimum 6/8h au frais pour une bonne tenue du gâteau, avant de déguster.

Mélange de saveurs et de couleurs subtiles, peu sucrée , qui tout en gardant les nutriments intacts, offrent fraîcheur et originalité. Bon appétit!

Chloé 💜